Récit
détaillé Brésil
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Départ de
Barra de Chuy C'est la St Patricia
! Nous quittons Chuy
et nous dirigeons vers la frontière
Brésilienne. La sortie d'Uruguay se passe en 3mn et
13 Km plus loin, l'entrée au Brésil est un peu
plus laborieuse : ¾ d'heure quand même ! Petit
retour à Chuy pour faire du change et avoir des
réals car nous avions oublié de le faire et
à partir de là, les péage routiers ne
peuvent se payer qu'en Réals. Nous en profitons pour
déjeuner dans un Churrasco avec buffet libre. Enfin nous prenons
la route vers Pelotas, sans problème, sinon que
Prosper se remet à "guidonner" sévère.
Zut et Zut ! Arrivés à Pelotas nous faisons un
passage rapide au cybercafé et en sortant, nous
sommes abordés par Enrique et son fils José
qui attendaient patiemment a côté de Prosper
car ils voulaient discuter avec les français.
Adorables. Nous discutons un moment avec eux puis ils nous
emmènent à leur station service, nous offrent
à boire, nous font des petits cadeaux et nous
prêtent leur téléphone pour appeler les
parents de Patricia. Ensuite José nous conduit, dans
sa voiture, jusqu'au marché pour que nous puissions
acheter des camarones, car ici ils sont
réputés et de plus c'est la bonne saison et il
y en a des tonnes ! Effectivement,
au marché, des montagnes de camarones de toutes
tailles, décortiqués ou non
un bonheur
pour les amateurs de fruits de mer que nous sommes. Nous
repartons avec nos 2 kg pour moins de 7€. Nous nous
séparons de cette famille attachante après
avoir salué un gentil Monsieur, ancien professeur
d'histoire d'Enrique, qui parle très bien le
français. Route vers Sao Lourenço do Sul. Nous
roulons prudemment car les camions brésiliens sont
les maîtres de la route. Nous nous installons au
camping de Lagoa avec une vue imprenable sur la lagune.
Aujourd'hui on a vu des frangipaniers, ça fait
plaisir ! Ce premier contact
avec le Brésil et les brésiliens est super. Etape à Sao
Lourenço do Sul (Brésil) |
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Départ de Sao
Lourenço do Sul Il
fait chaud dès le matin (29° dans Prosper
à 9h30 !) Nous prenons la route vers Porto Alegre,
objectif : trouver un garage FIAT. Nous déjeunons
dans un relais routier. Arrivés à Porto
Alegre, passage au bureau du tourisme qui nous indique 2
camping et 1 FIAT. On
va chez FIAT
pas le bon, lui ne fait que les voitures,
il nous envoie chez l'autre qui se trouve à Canoas
dans la banlieue de Porto Alegre. On y va
Prosper est
la vedette du garage : photos, visites
Tous les
ouvriers se penchent sur son cas, ils essaient des trucs, on
essaie Prosper : rien n'a changé. RdV pris pour le
lundi matin. Nous
partons à la recherche des campings, la nuit
arrive
galère ! ils ne sont pas où le
bureau du tourisme l'avait dit. Une gentille dame monte avec
nous et nous guide à l'opposé de la
ville
tout ça en Portuguais ! Pas simple. On la
dépose vers chez elle mais on n'est pas encore
arrivés. Nous nous sentons vraiment perdus et
là, miracle, Jorge passe par là. Il nous
apprend que les campings n'existent plus et nous propose de
nous accompagner vers le lieu où il gare son
motorhome. On le suit, lui avec sa voiture
et on
arrive dans un quartier qui ne semble pas "sécure",
dans un parking où dorment une vingtaine de grands CC
brésiliens. On se gare et Jorge nous invite à
rejoindre leur groupe constitué de tous les
propriétaires des CC qui, comme tous les vendredis
soirs, se réunissent là autour d'un Churrasco,
ambiance assurée par la bière. Nous passons
avec Jorge, Paolo, Joao, Marco
et tous les autres,
une excellente soirée, incrédules face
à l'accueil chaleureux et spontané qui nous
est réservé. Rendez-vous pris avec Joao pour
demain matin 9h. Nous partirons avec lui et sa femme et nos
2 CC passer le week-end dans la sierra. Etape à Porto
Alegre |
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Départ de
Porto Alegre Bonne nuit mais
courte ! Ce matin on réalise la chance qu'on a eu
hier soir
Jorge qui nous hèle alors que nous
avions stoppé dans un quartier qui craint et
où nous étions franchement perdus à
nous demander où nous allions passer la nuit
et
après ça, l'arrivée au stationnement,
l'accueil, l'ambiance, le churrasco
Comme prévu,
à 9h, Joao et Ellen viennent nous chercher. Nous
partons vers Gramado en les suivant
ils ont un grand
CC (un bus transformé comme beaucoup ici). Autoroute
au départ puis agréable route de montagne pour
rejoindre cette jolie cité touristique de moyenne
montagne. Nous nous installons au camping AABB (Association
Athlétique de la Banco de Brasil), puis nous partons
visiter le parc Caracol et sa magnifique cascade que nous
admirons depuis la tour d'observation
panorama
grandiose. Nous
déjeunons ensuite dans un café colonial ce qui
nous permet de découvrir ce que cache cette
appellation : spécialité régionale qui
consiste à "tapisser" la table d'une vingtaine de
plats différents salés et sucrés. Marco
et son épouse Mariza viennent nous rejoindre dans
l'après midi et nous partons à pied promener.
Nous passons la soirée tous ensemble dans le CC de
Joao et Ellen à goûter une
spécialité gaucho préparée par
Joao : le caretero à base de riz et viande
séchée
c'est bon ! Coucher vers minuit,
il fait 13° et nous apprécions beaucoup cette
fraîcheur après les canicules de ces
dernières semaines. En fin
d'après-midi, Marco et Mariza nous avait
emmenés visiter Gramado et Canela "by night" en
voiture : super joli et très illuminé ! Etape à
Gramado
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Départ de
Gramado Lever à 8h
après une super bonne nuit. Il fait
déjà 24° et un temps splendide.
André se met aux fourneaux pour finir de
préparer la daube provençale pour le
déjeuner : aujourd'hui c'est nous qui allons faire
découvrir nos spécialités à nos
amis. Prosper se sent tout
petit au milieu de ses grands voisins qui, en fait, sont
soit des bus reconvertis (des sociétés
spécialisées font ça au Brésil),
soi des CC neufs, grands comme des bus ! Un CC
Brésilien super beau vaut aux environs de 100 000
€
pas cher comparé à nos prix
français ! Les
Brésiliens garés à côté de
nous, super sympas, nous font visiter leur CC. C'est Nadia
et Nedio et Nicolao (leur chien adorable). Ils nous offrent
un verre de très bon vin blanc chilien
malheureusement, nous ne pouvons pas passer beaucoup de
temps avec eux car nos amis nous attendent pour aller
promener en ville avant le déjeuner. Au retour, nous
nous installons à l'ombre sous les arbres pour
déguster un déjeuner français. Nous
sommes ravis car tous sans exception apprécient ces
saveurs
ouf ! En fin
d'après midi, nous rentrons sur Porto Alegre, au
stationnement des CC pour y passer la nuit et devons nous
résoudre à quitter nos amis
ils nous
appelleront demain chez Fiat pour savoir ce qu'il en est
Un
super week-end ! Etape à Porto
Alegre |
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A Canoas (banlieue
de Porto Alegre) Départ
à 6h30 pour aller chez Fiat
il faut passer
avant les bouchons du lundi matin
tiens, tiens,
ça nous rappelle quelque chose ! Nous attendons
l'ouverture du garage. A 9h Prosper est rentré pour
examen ! On passe un moment à attendre puis un
chauffeur nous conduit dans un centre commercial proche pour
passer le temps. Nous revenons en fin d'après-midi
pour apprendre qu'il faut changer la pièce de la
transmission qui a été réparée
en Argentine. La pièce peut
mettre
un certain temps pour arriver ! On va
s'installer dans un hôtel à 1,5 Km du garage
pour patienter
le temps qu'il faudra. Le soir, nous
allons manger dans une churrascaria pour se consoler. Grand
point positif, l'hôtel dispose d'une connexion
internet ADSL dans les chambres et nous pouvons y connecter
notre micro à volonté, ainsi que d'une grande
piscine couverte et chauffée : le grand luxe ! |
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Canoas
encore
! Nous restons
là les jours suivants, sur place. Nous allons de
temps en temps au garage pour voir où ça en
est. Par mail, Rafael Soares, le jeune
homme très serviable qui suit notre affaire, nous
informe que Prosper sera prêt le 24 à 15h
Ouf ! Nous allons chercher
Prosper à l'heure dite. Nous passons notre
dernière nuit à l'hôtel pour ne pas
avoir à rouler de nuit (ici il ne faut surtout pas
rouler de nuit, nous avons été mis en garde
par tous les Brésiliens rencontrés). Demain, en route
pour le littoral et ses belles plage, avec un Prosper (en
principe) tout neuf ! |
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Départ de
Canoas Après une
bonne nuit et un bon petit déjeuner, nous
libérons notre chambre d'hôtel. Il faut avouer
que nous sommes un peu anxieux de savoir si cette fois-ci
sera la bonne pour notre Prosper. Nous partons en direction
de Torres en passant par Capoa da Canoa et dès les
premiers kilomètres nous constatons qu'il n'y a plus
du tout de vibrations : pourvu que ça dure ! La route
est très chargée en ce Vendredi Saint qui est
férié ici. Sur la route, beaucoup de gens nous
saluent, klaxonnent en nous doublant. Certains nous prennent
en photo tout en roulant. Ils sont adorables. On
échange quelques mots avec un français de
Dijon qui vit ici, tout ceci en continuant de rouler ! Juste
avant d'arriver à Torres, nous entrons dans le Parque
de Itapeva car Joao et Ellen nous avaient dit qu'il y avait
un camping sympa en bord de mer. Et effectivement, nous
trouvons le camping très sympa et que voyons-nous en
cherchant une place ? le motor-home de Joao et Ellen :
incroyable ! ils ne sont pas là pour l'instant. Nous
nous installons et ils arrivent dans l'après-midi,
tout étonnés et joyeux de nous retrouver
là car ils pensaient que nous étions
déjà bien plus au nord. Ils sont avec leurs 2
fils Bruno et Flavio. Nous prenons le
scooter pour aller à Torres et, sur les conseils de
Joao, nous y allons par la plage
. Une première
pour le scooter et pour nous. Quel plaisir de rouler au bord
de l'eau en longeant cette plage immense et magnifique. Nous
faisons un peu le tour de Torres pour repérer. C'est
une jolie petite ville très commerçante qui
s'étire au bord de l'océan. Elle est
bordée sur un côté par le Rio Mampituba
qui marque la frontière entre les régions de
Rio Grande do Sul et de Santa Catarina. Quelques courses au
supermarché et nous revenons au camping à la
nuit tombante. Soirée calme, nous sommes en
première ligne avec le bruit des rouleaux qui nous
berce. Parque Estadual de
Itapeva (près de Torres) |
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Itapeva Nous partons avec
Joao et Ellen faire une grande balade à pied sur la
plage, puis nous prenons nos motos respectives pour aller
visiter Torres et le Parque Estadual de Guarita, dont les
collines surplombent l'océan et permettent d'admirer
la plage à perte de vue. Le midi, nous faisons
l'asado et déjeunons tous ensemble en passant un
joyeux moment. Comme à Gramado, ils parlent en
portugais, nous en espagnol
en rajoutant les mains et
quelques mots d'anglais, nous arrivons tous à nous
comprendre ! Une autre petite ballade pour digérer et
soirée tranquille pour finir la journée. |
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Itapeva Dans la
matinée, une autre grande promenade sur la plage tous
ensemble. Le midi, Joao prépare un plat avec les
restes de l'asado d'hier, nous préparons une salade
composée et des camarones à l'ail pour
l'apéritif. Encore
un repas très animé et un très grand
moment de plaisir avec des sujets de discussion très
variés. Sieste pour tout le monde puis nos amis se
préparent doucement à rentrer à Porto
Alegre car ici, le lundi de Pâques n'est pas
férié et demain ils vont tous travailler. Le camping se vide
petit à petit, le week-end Pascal est terminé
et nous devons dire au revoir à nos amis si
attachants. Le soir, nous sommes quasiment seuls dans le
camping à l'exception d'une tente. Soirée
très calme. |
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Itapeva Dans la
matinée nous partons à Torres pour passer
à Internet et à la laverie. Après-midi
tranquille : petites réparations d'ampoules et
fusibles sur Prosper, nettoyage
et un peu de bronzette
et lecture. En soirée, nous travaillons à la
modification de notre site au niveau des feuilles de
route
gros travail car il faut modifier toutes les
pages. Puis projection d'un DVD. |
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Itapeva Matinée
tranquille, nous profitons du soleil généreux
au cours d'une longue balade sur la plage. Dans
l'après-midi, nous faisons une incursion à
Torres en scooter, toujours en passant par la plage : un
régal ! En soirée, nous fêtons notre
1er anniversaire de voyage : champagne ! Nous
sommes seuls dans le camping, nos derniers compagnons sont
partis aujourd'hui. Il fait très chaud et lourd. |
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Départ du
Parque d'Itapeva Au
lever, nous décidons de lever le camp, direction
Garopaba. Passage à Internet et déjeuner
rapide" avant de quitter Torres. Le revêtement de la
route n'est pas très bon tout le long des 200 km et
il y a énormément de camions. A
l'arrivée, nous nous installons au camping Lagoamar
où nous sommes entièrement seuls ! Il fait
nuit à 18h30 maintenant. Etape à
Garopaba |
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Départ de
Garopaba Bonne
nuit, très calme, juste le bruit de l'océan
pour nous bercer. En quittant le camping, nous passons par
internet puis mauvaise route jusqu'à Florianopolis
que nous ne faisons que traverser pour nous rendre sur
l'île de Santa Catarina. Nous nous dirigeons vers le
Nord mais nous rendons vite compte que nous aurons beaucoup
de mal à trouver un camping ouvert maintenant que la
"temporada" est terminée. Nous avons pu apercevoir de
temps en temps une belle plage, mais pas de
possibilité de stationner avec Prosper. La côte
est belle, pour le peu que nous en voyons, car la route qui
fait le tour de l'île n'est pas côtière,
dommage ! Le temps est très couvert et il pleut de
temps en temps. Nous descendons vers Lagoa pour constater
que tous les campings environnants sont aussi fermés.
Seule ressource, le camping de Lagoa de Conceiçao, en
pleine ville. Grosse chaleur lourde et beaucoup de
moustiques. Au camping, nous discutons avec un
français qui vit ici, dans son CC avec son
épouse. Etape à Lagoa
(Isla de Santa Catarina) |
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Départ de
Lagoa Nuit
horrible à cause de la chaleur ! Route vers Porto
Belo, Bombas, Bombinhas. Nous nous arrêtons au bureau
du tourisme qui nous indique des campings, soi-disant,
ouverts. Eh bien non ! Nous tournons pendant 2 heures et ils
sont tous fermés. Nous retournons au bureau du
tourisme (après avoir goûté à
notre premier buffet "au kilo") et leur demandons de nous
aider à trouver un camping réellement ouvert.
Au bout d'un moment de recherches infructueuses, ils nous
indiquent un lieu, chez des particuliers, où de
nombreux camping-car sont accueillis. Voilà comment
nous arrivons à Itapema (près de Porto Bello),
chez Ineusa et Elpidio. Leur maison avec le grand jardin
jouxte la plage, immense, et nous sommes en première
ligne, vue imprenable. C'est inespéré ! Bonne
soirée tranquille. Nous sommes rejoints par un
"motorhome" Brésilien de 12 mètres de long et
plus tard un petit CC. Mais les 2 se posent loin de nous, au
fond du jardin. En soirée, un ami de la famille vient
discuter un peu avec nous, en anglais et nous invite au
churrasco qu'il organise le lendemain dans le jardin
d'Ineusa et d'Elpidio. Etape à
Itapema |
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A Itapema Temps maussade au
réveil avec quelques gouttes. Beaucoup de promeneurs
et joggers sur la plage. Les Brésiliens entretiennent
leur forme. De la plage, les passants admirent Prosper
et petit Prosper le scooter, que nous sortons pour aller en
ville et téléphoner à la famille
(aujourd'hui c'est l'anniversaire de maman Nicole). A notre
retour, nous
sommes invités à rejoindre tout le monde
autour du churrasco et c'est ainsi que nous faisons mieux
connaissance avec nos hôtes
Ineusa et Elpidio, leurs 3 enfants et Michael
"4ème" enfant de la maison, José et
Luciana qui nous ont invités et un autre couple
d'amis. Ambiance très sympathique et amicale, nous
avons un peu de mal à discuter, mais l'anglais de
José aide bien, ainsi que la caïpirinha, le vin
et la bière ! la viande est délicieuse et en
fin de repas, les brésiliens qui sont dans le grand
motorhome viennent nous faire goûter les "camaroes a
moranga" une spécialité locale
délicieuse (les crevettes terminent leur cuisson dans
une citrouille évidée, enfermée dans du
papier alu, au four). Nous avons
l'occasion de visiter ce grand motorhome (qui est d'origine
et non un ancien bus recyclé). C'est immense et
très agréable. En soirée, nous
apprenons la mort du Pape. |
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A Itapema Temps correct et
chaleur lourde (30°). Nous partons en ville à
pied par la plage et au retour, nous prenons le scooter pour
aller vers Bombas et Bombinhas qui se trouvent à
environ 12 Km. Après le déjeuner (encore un
buffet au kilo), nous rentrons à Itapema et passons
à Internet ainsi qu'à la boutique où
Ineusa travaille. Nous rentrons juste avant la pluie et
commençons à préparer la daube
provençale pour demain car nous avons invité
Ineusa et sa famille à découvrir la cuisine
française. Grosse pluie toute la soirée et la
nuit. |
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A Itapema
Les jours se suivent
et se ressemblent
ou presque. Le temps est
très changeant à cette saison mais nous avons
de beaux moments de soleil et en profitons pour faire de
longues balades sur la plage. A tour de rôle, nous
cuisinons nos spécialités respectives, y
compris le gendarme, ami de Elpidio et Ineusa, qui est venu
nous préparer une spécialité Gaucho :
l'entreveiro, savant mélange de viandes,
légumes, pignons, bacon,
, et José et
Luciana qui nous ont invité à goûter aux
huîtres et moules et camarones de Florianopolis
un régal et grande surprise pour nous de pouvoir
manger des huîtres "aussi bonnes que chez nous" au
Brésil. José et Luciana nous ont offert un
cadeau fabriqué uniquement en coquillages. C'est
adorable ! La
télévision de l'état de Santa Catarina
est venue faire un reportage sur nous et notre tour du
monde, nous sommes passés au journal
télévisé et depuis, plein de gens en
ville nous reconnaissent et viennent discuter avec nous.
Nous avons aussi fêté les 7 ans de Camila avec
toute la famille, les parents d'Ineusa qui étaient
venus passer le week-end pour l'occasion et José et
Luciana. La maman d'Ineusa nous a cuisiné une
spécialité allemande. Nous passons de longs
moments à visionner des photos de notre voyage,
à la demande de toute cette famille si attachante et
à écouter de la musique MP3 sur notre micro. Elpidio a voulu
préparer un costelão en notre honneur :
pièce de viande de 10kg, composée de
côtes de buf encore assemblées, qui cuit
sur la braise, assez loin du foyer, pendant 5 heures. Un
vrai pur délice. André s'initie aux techniques
et à l'art du churrasco et emmagasine de nombreuses
recettes qui alimenteront le futur livre. Nous passons aussi
beaucoup de temps à discuter des différences
qui peuvent exister entre la France et le Brésil dans
de nombreux domaines : salaires, assurances sociales,
niveaux et habitudes de vie, coutumes, vie de couples,
état d'esprit, études
Le salaire minimum
est ici aux environs 250 reals soit environ 75 euros par
mois. Le salaire d'une vendeuse en magasin : 20 reals par
jour soit près de 6 euros. Un mécanicien moto
gagne environ 300 euros plus quelques pourboires. Un
directeur chez Brazil Telecom, de niveau n-1 par rapport au
DG chez Brazil Telecom, gagnerait environ 1500 euros par
mois. Inutile de
préciser que notre "Portugais" s'améliore
très vite et qu'Inéusa parle de plus en plus
espagnol à notre contact ! Elpidio
possède une barque et lorsque le temps est propice,
il va poser ses filets le soir, avec l'aide de Michael et
les ramène le matin à 6h. Poisson frais
assuré pour la consommation de la famille. De plus, nous
profitons de notre séjour prolongé à
Itapema pour faire fabriquer des tee-shirts avec notre logo,
à un prix défiant toute concurrence : 1,6 € le
tee-shirt avec impression 2 couleurs. De quoi faire quelques
petits cadeaux tout au long de notre route. Les
brésiliens aiment bien la bière, et inutile de
dire qu'elle coule à flot tout au long des
soirées passées ici. Elle accompagne aussi
très bien la buchada, spécialité
(encore une !) préparée par José,
à base de tripes de buf, de côtes de porc
fumées, de saucisson à l'ail, de "calabrese"
(saucisse fumée d'ici), d'aromates de toutes sortes
. Et tout ceci cuisant plus de 3 heures. Un
régal. Avec le scooter,
nous en profitons pour faire des balades dans les environs
et visiter les petites villes et plages voisines.
Grâce à un ami d'Elpidio, André a eu
l'occasion de faire son baptême de l'air en ULM avec
survol d'Itapema et ses collines environnantes ainsi que
l'immense plage : bon moyen de faire des photos
aériennes. Patricia s'est abstenue ! Le "concours des
spécialités culinaires" se poursuit
allègrement, chacun veut faire goûter aux
autres sa spécialité, même Michael nous
a régalés avec une royale et excellente soupe
de poissons et fruits de mer. Toute la famille d'Ineusa
s'est de nouveau rassemblée pour fêter cette
fois-ci les 13 ans de Larissa. Bien sûr nous
étions de la partie ainsi que nos amis Christine et
Jürgens qui sont venus nous rejoindre et savourent,
comme nous, cette ambiance de fête quasi-permanente.
Toutes les occasions sont bonnes : l'anniversaire des uns ou
des autres, la fête nationale, la fin de la semaine,
un beau soleil qui brille
.D'autres camping-cars vont
et viennent, surtout le week-end. Bien souvent ce sont des
habitués des grandes villes environnantes qui
viennent décompresser ici le week-end, ils sont
devenus des amis
et la fête continue avec eux !
Nous avons pu re-goûter à deux reprises au
costelão grillé à souhait d'Elpidio.
Les hommes s'adonnent aux parties de foot sur la plage
inutile de préciser que le lendemain tout le monde
est cassé ! De nombreuses
personnes se promenant sur la plage s'arrêtent devant
Prosper, le prennent en photo, essaient de déchiffrer
tous ses autocollants des pays étrangers. Ce sont
aussi des occasions de rencontre avec les gens du coin qui
aiment venir discuter avec nous, nous invitent à
boire l'apéritif chez eux (coucou à Sandra et
Joël), nous envoie des e-mails
Il faut dire que
nous sommes devenus célèbres dans le coin car
après le reportage télé, nous avons
été sollicités par la presse
écrite pour une interview ; résultat : une
page entière dans le principal journal de
l'état de Santa Catarina. Depuis notre
arrivée, le temps s'est modifié et la
température aussi : aux grosses chaleurs humides du
début a succédé un temps plus frais qui
nécessite une petite laine en soirée
l'automne est bien installé ici mais le soleil
continue à faire de belles apparitions. Maintenant il nous
faut songer au départ, nous sommes ici depuis 1 mois
et Christine et Jürgens depuis 15 jours
inutile
de préciser que tout le monde est triste ! Nous
allons faire un bout de chemin avec nos amis, en principe
jusqu'à Rio où nos routes se sépareront
une fois de plus
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Départ de
Itapema
Nous quittons la
famille et Itapema : bisous, cadeaux
on est triste,
eux aussi. Route assez
agréable tout au long des presque 380 Km que nous
avons fait aujourd'hui de cncert avec Christine et
Jürgens. Route qui serpente la plupart du temps au
milieu des collines verdoyantes. Végétation
tropicale, beaucoup de plantations de bananes, nous passons
même un ou deux cols à plus de 1000
mètres d'altitude. Petit incident sur notre
injection
réparé en vérifiant
tous les connecteurs et en les enfonçant bien. Gros
trafic de camions. Nous nous arrêtons, juste avant la
nuit, sous la pluie, dans une station service juste avan
Registro, qui s'appelle "Posto Real de Cajati". Etape à Cajati |
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Départ de
Cajati
Lever
à 6h30 après une assez bonne nuit grâce
aux "boules Quies" (très utiles pour les
étapes dans les stations services à cause du
trafic de camions qui est incessant). Route sans soucis ou
presque : de nouveau l'alarme "défaut d'injection"
s'allume. On s'arrête chez un électricien auto
qui regarde, vaporise un peu de produit pour favoriser la
conduction dans les 4 injecteurs et nous repartons. Le
voyant s'allume de nouveau. Nous arrivons quand même
à Itanhaém où nous tombons sur Ingo, un
ami allemand de Christine et Jürgens qui nous conduit
jusqu'au Camping Clube do Brasil d'Itanhaém où
il est lui-même installé en attendant le
départ de son cargo pour l'Afrique du Sud.
Heureusement qu'il était là car on n'aurait
jamais trouvé la route du camping. Il faut
précisier qu'ici, au Brésil, il est assez
difficile de trouver un lieu, même si on a son adresse
car les noms de rues ne sont pas toujours marqués,
les fléchages sont rares et les Brésiliens ont
du mal à expliquer (souvent ils
préfèrent montrer le chemin en vous
accompagnant). En soirée on
invite tout le monde dans Prosper pour l'apéro et une
"spaghetti party". Dehors, il pleut allègrement et
nous espérons que cela ne va pas durer car le chemin
de terre pour accéder au camping était
déjà bien inondé à notre
arrivée et sur plusieurs dizaines de mètres,
cela valait un passage à gué de rivière
! Etape à
Itanhaém
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A
Itanhaém
C'est
la fête du travail ! Après une
bonne nuit calme, nous partons avec Christine et
Jürgens à Itanhaém pour faire quelques
courses. Tous les cybercafés sont fermés.
Après-midi relax puis mécanique (André
et Jürgens regardent les injecteurs, les nettoient bien
puis revaporisent un peu de produit pour la conduction
à suivre. Ensuite,
André décide de cuisiner une feijoada, en
plein air, car le soleil est de retour et nous voulons en
profiter après ces derniers jours très
humides. Après souper, nous nous rassemblons autour
du micro-ordinateur d'Ingo pour visionner quelques unes de
ses plus belles photos et parler
de voyages bien
sûr ! Il faut dire qu'Ingo est journaliste-photographe
indépendant ; il parcourt le monde avec son
camping-car pour faire des reportages photos très
divers. C'est vraiment un plaisir de l'écouter
raconter son histoire. Né en Allemagne de l'Est, il
nous raconte sa vie, avant la chute du mur, avec beaucoup
d'humour et plein d'anecdotes. Ses récits de voyages
sont passionnants car il a visité la plupart des pays
et ses sujets de reportage le conduisent quelquefois
à vivre des expériences extraordinaires et
à rencontrer des gens hors du commun. On l'aurait
bien écouté toute la nuit
si une forte
pluie n'était pas venue interrompre cette belle
veillée ! |
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Départ d'ItanhaémNous
disons au revoir à Ingo et prenons la route avec un
peu d'anxiété, rapport à nos injecteurs
qui bafouillent ! Direction Santos
puis la très belle côte ensuite, en direction
de Rio de Janeiro
. Et l'injecteur tient le coup toute
la journée. Route sympa avec
d'abord des paysages qui nous font souvent penser à
la Réunion, aux Seychelles, à la Martinique ou
à la Dominique, tant cette belle route, qui monte et
descend au gré des monts et collines, nous offre des
forêts de verte végétation tropicale,
quelques cascades, des énormes rochers ronds, des
points de vue extraordinaires sur l'océan avec sa
kirielle d'îlots et ses plages magnifiques. A
l'arrivée à Sao Sebastiao, nous nous
installons au camping Praia Grande avant d'aller en taxi
visiter le centre historique très agréable.
Nous finissons la soirée autour d'une bière en
compagnie de Christine et Jürgens. Etape à
Sao Sebastiao
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Départ de Sao SebastiaoTrès bonne
nuit et très beau temps au lever. Route super sympa
tout le long de la côte jusqu'à Paraty,
très jolie petite ville coloniale dont le centre
historique a été préservé de
façon exceptionnelle. Nous nous installons au camping
Clube do Brasil, en bord de plage et face à une jolie
petite baie. Soirée tranquille. Etape à
Paraty
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A ParatyNous profitons de ces
quelques jours pour visiter cette petite ville adorable,
admirer toutes les échoppes d'artisans, faire un peu
de shopping et passer des soirées sympas avec
Christine et Jürgens, autour d'un churrasco
improvisé, dans une pizzéria du centre
historique ou tout simplement autour d'une bière.
Nous nous laissons
tenter par une ballade en bateau pour visiter les
ilôts voisins, admirer les poissons et faire quelques
haltes sur de très belles plages dont certaines sont
privées. L'ambiance est très sympa à
bord, le poisson à la brésilienne du
déjeuner est excellent et la caïpirinha aussi !
Bref, nous ne regrettons pas du tout ces 5 heures de
croisières qui nous ont aussi permis de renconter
Isabelle et Dominique, 2 français du Limousin qui
terminaient leurs quelques jours de vacances au
Brésil. Soirée cool
avec Christine et Jürgens, mais quelle nuit ensuite !!!
C'est la fête del Divino Espirito Santo qui commence
pour le week-end : musique live avec groupe rock de 11h
à 3h du matin, avec des tonnes de watts et des basses
à fond les manettes ! Bien que nous soyons à
500 mètres de là, on vibre ! et à 5h du
mat, de joyeux fêtards excités font leur propre
fête dans les rues autour du camping. Nous avons quand
même les idées suffisamment claires pour faire
la visio avec les parents de Patricia, de passage chez
Gilbert et Claude, les cousins internautes avertis ! Super
bon moment, ça fait chaud aux curs ! Nous
passons notre dernier jour à promener en ville dans
cette ambiance de fête et y retournons le soir pour
vivre de plus près toute cette ambiance ;
caïpirhina et repas sur le pouce dans les cabanes
foraines
et nous rentrons au camping comme 4 joyeux
lurons ! |
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Départ de
Paraty
Très jolie
route pr le bord de mer pour arriver
jusqu'ici. Un peu galère pour trouver le camping. Il
fait chaud, il y a des moustiques
On se couche
tôt. Nuit "musicale" grâce à la musique
"live" d'un bar de plage voisin. Etape à
Recreio dos banderantes (40 km de Rio de Janeiro) |
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A Rio de Janeiro
puis retour à Recreio dos Banderantes
Nous
partons à Rio dans l'intention de passer 2 ou 3 jours
sur le parking au pied du pain de sucre, recommandé
par d'autres camping caristes. On trouve sans
problème le parking mais il est bondé et nous
devons tourner pendant ½ heure avant que 2 places se
libèrent. Jürgens peut garer son CC sans
problème, pour nous c'est un peu plus délicat
car Prosper et beaucoup plus long que la place et, dans une
manuvre malheureuse, André accroche le taxi
garé sur la place voisine. Nous attendons pendant 3
heures le retour hypothétique du chauffeur, sous le
regard très attentif des nombreux témoins de
l'accrochage qui nous surveillent pour vérifier que
nous ne prenons pas la fuite. Heureusement pour nous, un
autre chauffeur de taxi, intéressé par
Prosper, nous tire de ce mauvais pas en prenant les choses
en main. Après avoir laissé sa carte sur la
portière du taxi que nous avons accroché, il
va discuter avec les "témoins" et nous dit ensuite
que nous pouvons partir. S'il voit l'autre chauffeur il lui
dira de nous contacter sur notre e-mail et nous conseille de
ne pas donner plus de 300 réals de
dédommagement. Nous décidons de quitter ce
parking qui fut certainement un bon "spot" pour se poser
mais qui ne nous est pas apparu, ni à nous ni
à Jürgens et Christine, très
sécure ni calme. Nous choisissons de retourner au
camping à Recreio dos banderantes et de revenir
visiter Rio en bus.
Journée
complètement "ratée" mais qui nous a quand
même permis d'admirer en passant les plages mythiques
de Copacabana et Ipanema. Soirée spaghettis avec
Christine et Jürgens. |
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Visite de Rio de
Janeiro
Tout
d'abord, trajet en bus avec un digne descendant d'Ayrton
Senna : 1h30 d'émotions, secousses, coups de
frein
ambiance ! C'est le bus n° 175 qui longe
toute la côte. Nous descendons à Copacabana et
nous marchons le long de cette belle plage mythique. Avec ce
très beau temps, elle paraît encore plus belle.
Beaucoup de marcheurs, joggers, vélos et sur la
plage, du beach volley, beach socer,
et des surfeurs.
Nous prenons ensuite un autre bus derrière le
Copacabana Palace (le premier hôtel de luxe
d'Amérique du Sud que toutes les stars du monde
entier ont fréquenté dans les années
1930 à 1950). Ce bus n° 583 nous emmène
au départ du funiculaire qui monte au Cristo Redentor
del Corcovado. Chaque trajet de bus coûte seulement
1,8 Réals par personne ! Grâce au funiculaire,
nous arrivons en 20 minutes à ce Cristo qui domine
Rio du haut de ses 710 mètres et offre une vue
d'ensemble sublîme. Pour nous 4 c'est un grand moment
de bonheur que nous faisons durer
longtemps ! Un autre
vieux rêve qui se réalise et de la haut, nous
comprenons pourquoi Rio a la réputation de
détenir la plus belle baie du monde. Après un
petit rafraîchissement, nous redescendons, l'appareil
plein de photos magnifiques et des images
éblouissantes dans la tête. En bas, nous nous
séparons de Christine et Jürgens car nous
voulons aller visiter le Centro et nous y allons en taxi.
Nous faisons un tour des petites et vieilles rues qui
constituent le cur de Rio. C'est très
animé et très coloré. Au passage, nous
pouvons gérer notre problème de transfert
d'argent en Argentine pour régler notre prolongement
d'assurance. Sans la gentillesse du Responsable de cette
banque, nous n'aurions pas pu faire ce paiement
car nous ne sommes ni Brésiliens, ni résidents
et depuis 1 mois, nous galérions pour trouver une
solution !
Nous prenons le
métro (très propre et sécure) pour
retourner vers la plage de Copacabana que nous pouvons
admirer cette fois en nocturne avant de reprendre un bus (le
S-20) pour regagner le camping : 2h30 avec Ayrton Senna bis,
frayeurs garanties ainsi que promiscuité car à
cette heure (17H30) les bus sont bondés. Après
une bonne douche, soirée pizza avec Christine et
Jürgens qui eux, sont rentrés depuis longtemps. |
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Toujours
là
Aujourd'hui
c'est l'anniversaire de Fabienne et on pense très
fort à elle. Nous décidons
de rester au camping pour une journée relax :
lessive, bricolage
et très grosse chaleur. |
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Départ de
Recreio dos Banderantes
Encore du
très beau temps aujourd'hui. Nous faisons nos adieux
(une fois n'est pas coutume) à Christine et
Jürgens car nos routes se séparent de
nouveau
jusqu'à la prochaine fois ! Nous
repassons par Rio pour aller vers Cabo Frio et savourons une
dernière fois la route côtière qui nous
permet de longer toutes les magnifiques plages d'Ipanema,
Copacabana, Flamengo,
Nous empruntons ensuite le long
pont qui enjambe toute la baie. Une halte au Carrefour pour
faire quelques provisions et nous voilà sur la route
de Cabo Frio qui serpente au milieu des "morros" verdoyants.
Nous traversons Cabo Frio qui manque un peu de charme et
continuons jusqu'à Buzios. Très difficile de
trouver un bivouac : sur les 2 campings existants, l'un est
fermé, l'autre a un portique qui nous empêche
de passer. On finit par trouver, à la nuit, un
estacionamiento super, en plein centre ville, très
sécure, très propre et avec des toilettes. Nous partons
promener dans la rue centrale de cette petite ville
très plaisante et jolie et finissons la soirée
au resto "Chez Denis" avec un bon churrasco et un bon vin.
Très bonne nuit, au calme. Etape à
Buzios
|
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Départ de
Buzios
Nous ne pourrons pas
rester une nuit de plus sur ce parking car il est
fermé le dimanche
dommage, c'était super
bien ! Nous profitons de la matinée pour
découvrir un peu plus le centre ville adorable.
Patricia fait du lèche vitrine (et des achats)
pendant qu'André est au cybercafé.
Après avoir déjeuné dans un "buffet ao
kilo" très bon, nous retournons à Cabo Frio et
de nouveau, galère pour trouver un camping. Nous
finissons au Camping Clube do Brasil (encore !) pas en bord
de mer mais en bord de route ! Très peu pour
nous
une seule nuit suffira et demain nous prenons la
route du Pantanal car cette côte est magnifique mais
si nous ne pouvons pas nous poser en bord de mer, aucun
intérêt. Bonne soirée cinéma avec
un film en anglais. Etape à
Cabo Frio
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Départ de
Cabo Frio
Jolie route mais
asphalte de moyen à médiocre pour rejoindre
Rio. De nouveau on se délecte de la vue sur la baie
et les morros. La Direction de Sao Paulo est bien
indiquée. Cette route est belle jusqu'à Sao
José, elle serpente au milieu des petits monts
verdoyants. L'asphalte est très correct. Depuis ce
matin nous avons passé 3 péages ce qui donne
environ 100 Km pour 1€. La route traverse des petites villes
et villages et on aperçoit l'habitat très
simple en briques rouges, souvent sans porte ni
fenêtres. De même ce matin, en passant à
Rio, nous avons pu voir de nouveau les favelas, elles-aussi
constituées de "barraques" en briques rouges et
tôle ondulée en guise de toit. Tout au long de
la route, comme partout au Brésil, beaucoup de
"Fizcalizacao electronica de velocidad com radar", mais
à chaque fois on est bien prévenu par des
panneaux : en clair, radars électroniques ! Sur cette
étape de 500 Km, Patricia a conduit la moitié
du temps. Près de Sao José dos Campos, nous
décidons de passer la nuit dans une station Shell :
douches, resto et beaucoup de camions. Nous dînons au
resto de la station d'un bon churrasco accompagné de
vin rouge, tout ça pour 17 réals (soit environ
5€). Coucher de bonne heure car demain encore une longue
étape et vu la chaleur, il vaut mieux démarrer
tôt le matin. Etape
près de Sao José dos Campos
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Départ de
Sao José dos Campos
Route sans histoire
avec un passage "les 2 doigts dans le nez" de la gigantesque
ville de Sao Paulo vers 9h du matin. Nous avons pu
aperçevoir, en passant, la banlieue (La Courneuve
puissance 10 !), les favelas qui sont
reléguées à l'extérieur de la
ville
Une fois passé toute cette zone
d'urbanisation, l'autoroute avec un très bon
revêtement, parcourt
la campagne au milieu des champs de céréales,
cannes à sucre et café. C'est
très jolie et très agréable. Halte
internet à Botucatu, ensuite la route se
dégrade. Nous nous posons dans une station Esso, 35
Km après Araçatuba. Repas au resto de la
station et soirée relax après cette
étape de plus de 600 Km. Très mauvaise nuit
à cause de la chaleur. Etape à
35 Km d'Araçatuba
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Départ
d'Araçatuba
Halte à Tres
Lagoas pour faire le plein, passer au distributeur HSBC et
relever nos mails dans un cybercafé. La route est
toujours bonne. Ici on quitte l'état de Sao Paulo
pour entrer dans celui du Mato Grosso do Sul. L'autoroute se
termine à Tres Lagoas mais une jolie route prend le
relais. Elle traverse les grandes étendues de
pâturages verdoyants, bosquets d'arbres (manguiers,
ficus géants, eucalyptus, palmiers
), grands
élevages bovins. C'est le pays des Fazendas (les
estancias d'ici). Ça ressemble à la Patagonie
mais en plus vaste, plus varié, plus vert et donc
plus joli. A midi, halte à Agua Clara pour
déguster un bon Rodizio. Très beau temps et
très grosse chaleur : 35° dans Prosper, on roule
avec la climatisation. Les 50 Km avant Campo Grande sont
soit très mauvais, soit en travaux. Nous allons au
bureau de tourisme de l'aéroport pour recueillir un
maximum d'informations sur le Pantanal et retournons nous
poser pour la nuit dans une station Taurus que nous avions
repérée à l'entrée de la ville.
Soirée détente après une étape
de près de 500 Km. Etape à
Campo Grande
|
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Départ de
Campo Grande
Très bonne
nuit dans cette station très calme. Nous prenons la
route vers Miranda. Bonne et belle route qui traverse une
nature vierge qui devient de plus en plus sèche mais
toujours belle. Nous faisons halte 25Km avant Miranda
à la station des Pioneros. On ne peut pas la rater,
elle fait de la pub depuis 100 Km
et ça vaut le
coup. Tout l'artisanat de la région est
représenté dans une très grande
échoppe et un "buffet livre" avec churrasco à
volonté, crudités et légumes,
différents accras, dessert, café, petit verre
de cachaça, tout y est pour seulement 12 Réals
par personne, soit 3,5 € ! Une très bonne adresse.
Nous nous arrêtons ensuite à Miranda, peu
d'intérêt. Nous cherchons vainement le camping
et c'est heureux car après avoir pris des
renseignements à l'agence "Aguas do Pantanal Tour",
nous filons vers la Fazenda San Francisco à 30 Km de
là en direction de Corumba. Et là, c'est le
paradis : la nature vraie, les oiseaux, les émeus,
les moutons, les vaches
. On est super bien
accueillis dans cette fazenda qui fait de
l'agro-eco-tourisme et qui accepte de nous accueillir
pendant quelques jours. Nous allons vite prendre un bain
dans la piscine
il fait 35° à l'ombre ! En
soirée (de 19h15 à 22h), nous partons pour un
safari nocturne en 4x4 au milieu des marécages :
beaucoup d'animaux et donc belles photos à la
clé : guépards, biches, chouettes, tapirs,
gapybaras, des centaines de caïmans et des tas
d'oiseaux. Etape à la
Fazenda San Francisco (30 Km après Miranda) |
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à la Fazenda San FranciscoBonne nuit, calme et fraîche. Au matin,
vers 6h nous partons à pied pour voir les veaux,
vaches, moutons, nandus
Dans la matinée, nous
partons à Miranda en scooter pour faire quelques
courses et passer voir nos mails. Après midi
tranquille à observer tous les animaux de la fazenda
: les nandus deviennent de plus en plus familiers avec nous,
un beau toucan, Bonita une très jolie Arara-Caninde
pose bien volontiers pour les photos. Des dizaines de
papagaios viennent picorer sous nos yeux les graines qui
leur sont destinées ainsi que bien d'autres
variétés d'oiseaux aux magnifiques couleurs.
C'est vraiment un grand bonheur de pouvoir partager la vie de
cette fazenda et vivre au milieu de tous ces animaux. Un bon
bain dans la piscine (ça aussi c'est du bonheur),
l'apéro puis dîner à la cantina de la
fazenda où nous dégustons pour la
première fois une délicieuse soupe de piranhas
! |
|
On reste à
la Fazenda San Francisco
Au fait, depuis que
nous sommes ici, nous avons encore changé de fuseau
horaire ce qui donne 6h de décalage avec la France.
Le réveil ici est matinal (vers 6h) car
l'activité de la fazenda démarre à
cette heure là. De plus, les vaches pleurent toujours
leurs veaux qui sont partis en camion hier.Ce matin, nous
participons au safari de jour. |
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On reste
là
et on se
lève au moment où la pluie arrive ! Journée
"cocooning" car il a plu toute la journée et la
température chute très vite. Nous en profitons
pour mettre à jour le site, préparer des
mails
et lecture. Quand même un petit bain dans
la piscine pour André qui est plus courageux que
Patricia
. Et une nouvelle soirée cinéma. |
|
Départ de
la Fazenda San Francisco
Nous quittons la
fazenda, direction Bonito. Adieu à tous ces animaux
qui étaient devenus familiers et qui tournaient toute
la journée autour de Prosper. Bonne et très
agréable route tout le long. Beaucoup
d'élevages de bovins. Nous sommes
arrêtés à deux reprises par
d'énormes troupeaux de plusieurs centaines de grands
veaux qui changent de parc, accompagnés par des
gauchos à cheval. Le long de la route, nous
apercevons de temps en temps des baraquements de
fortune
la pauvreté extrême existe dans
toutes les régions du Brésil. Arrivés
à Bonito qui fait un peu ville morte en ce dimanche,
nous trouvons quand même un cybercafé
ouvert
mais nous n'arrivons pas à
accéder à Wanadoo et donc à lire nos
mails ! Nous nous installons à la pousada Do Peralta
à moins de 2 km du centre. Il y a des emplacements
camping adorables, une piscine
Ah, si seulement le
soleil revenait ! mais pour l'instant il ne semble pas
décidé et après une journée
très nuageuse, c'est de nouveau une soirée
pluvieuse ! Etape à
Bonito
|
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On reste
là
Il pleut encore un
peu au lever puis ça s'arrête. La pluie de ces
derniers jours a bien rafraîchi
l'atmosphère
il fait royalement 15° dehors
et 18° dans Prosper ! Nous partons en ville pour
réessayer Wanadoo
rien à faire ! Nous
décidons de partir le lendemain, compte tenu de la
météo peu propice aux baignades dans les eaux
cristallines et réputées de Bonito. Nous
consacrons l'après-midi à la grande lessive
car le vent s'est levé dans un ciel toujours gris.
André en profite pour réparer le vasistas de
la cuisine qui présente quelques faiblesse lorsqu'on
le manipule. |
|
Départ de
Bonito
Nous quittons Bonito
pour cause de mauvais temps qui doit durer, direction
Iguaçu en plusieurs étapes. Nous passons par
Dourados, Itaquiari et faisons étape près de
Navirai. Toute la journée nous avons traversé
de vastes plaines céréalières. La route
dans l'ensemble est bonne avec quelques passages
médiocres. Nous sommes restés bloqués
pendant plus d'une heure avec une file énorme de
camions par ce que nous pensions être un accident et
qui en fait s'est avéré être un barrage
de manifestants (bloqueado). Une fois repartis, c'est un
orage monumental qui va nous poursuivre pendant plusieurs
dizaines de kilomètres
il fait presque nuit et
la visibilité est de plus en plus réduite sous
les trombes d'eau. On s'arrête dans une station pour
la nuit
pas très propre mais il y a beaucoup de
camions
Ouf ! Etape
près de Navirai
|
|
Départ de
Navirai
Contre toute
attente, la nuit fut à peu près calme
et
nous reprenons la route. Route galère pendant environ
100 Km sur notre parcours car très
dégradée avec des trous énormes ! Les
paysages sont toujours agréables avec encore de
vastes plaines céréalières mais nous
n'en profitons pas beaucoup car toute notre attention est
concentrée sur les trous dans ce qui a dû
être de l'asphalte
Nous nous arrêtons dans
une petite churrascaria où pour 2 €/personne on a un
buffet très complet. En approchant de Foz de
Iguaçu, le paysage change. Très beau contraste
de couleurs dans les vastes champs semés de frais
où pointent des pousses vert tendre sur la terre ocre
foncé. De plus, nous retrouvons un beau ciel bleu et
un beau soleil. Arrivés à Foz, nous passons
par un cybercafé où nous pouvons enfin relever
nos mails puis nous allons ensuite nous installer au Camping
International où nous sommes très bien
accueillis par Mathilde, la responsable. Nous allons faire
quelques courses en scooter et passons une soirée
tranquille. Etape à
Foz de Iguaçu
|
|
Foz de
Iguaçu
Après le
brouillard du matin et la fraîcheur (10° au lever
à 6h), une très belle journée semble
s'annoncer. Pas d'hésitation, nous partons voir les
cataractes (chutes) aujourd'hui même puisque la
météo semble de bonne humeur. Nous y allons en
scooter et un spectacle magnifique nous attend ! Eblouis,
nous en prenons plein les mirettes, de plus le ciel est
devenu d'une limpidité absolue. Ces chutes sont
vraiment impressionnantes dans leur immensité. Les
pluies de ces derniers jours (que nous avions maudites
à Bonito) ont fait grossir les deux rivières
qui alimentent les chutes, à savoir le Rio Parana et
le Rio Iguaçu. Films, photos
et on ne se lasse
pas de les admirer ! c'est magique et on se sent en
état de grâce devant de telles merveilles
naturelles (nous nous étions fait la même
remarque face au glacier Perito Moreno en Argentine). |
|
Foz de
Iguaçu
Aujourd'hui nous
avons décidé d'aller faire une petite
incursion au Paraguay
à Ciudad del Este qui se
trouve seulement à quelques kilomètres de Foz,
sur l'autre rive du Rio Parana. Nous prenons le bus qui nous
laisse juste avant le pont puis nous passons le pont (et
donc la frontière) à pieds
c'est
beaucoup mieux ainsi car la file de voitures est très
longue. Ciudad del Este est le paradis de la détaxe
sur tout le matériel électronique,
informatique, vidéo, hifi
. Ça fourmille
de monde partout et il est difficile de se frayer un chemin
entre l'enfilade de boutiques et les étals divers et
variés installés le long des rues.
Effectivement les prix sont intéressants et nous
pouvons enfin remplacer notre radio ondes courtes qui ne
fonctionnait plus et nous privait des infos en
français depuis plusieurs mois. D'autres petits
achats bien utiles viennent rejoindre la radio au fur et
à mesure que la journée avance et que nos
pieds se fatiguent ! Nous repassons le pont dans l'autre
sens
aucun contrôle de douane pour les
piétons, étonnant, et arrivons au camping sans
encombre en fin d'après midi, complètement
épuisés par les kilomètres et la foule.
C'est ainsi que va
se terminer notre séjour de près de 3 mois au
Brésil, ce pays qui recèle tant de
beauté mais aussi tant de misère. Nous n'en
connaissons qu'une petite partie car c'est un pays immense,
mais nous avons eu un très bon aperçu de ses
plages immenses et très belles, ses montagnes, sa
végétation très différente d'une
région à l'autre et sa faune très
variée. L'accueil des brésiliens a toujours
été exceptionnels et pour nous Brésil
rimera toujours avec rencontres. Nous allons
retrouver avec plaisir l'Argentine pour en visiter sa partie
Nord avant de continuer vers la Bolivie et le
Pérou
|
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Départ de
Foz de Iguaçu
Passage
de la frontière un peu laborieux pour l'entrée
en Argentine. Comme à chaque fois il faut faire le
certificat d'importation temporaire de Prosper et du scooter
et lister tous les appareils électroniques que nous
possédons avec numéros de série
.
Nous arrivons très rapidement à Puerto
Iguaçu qui se trouve seulement à quelques
kilomètres de Foz de Iguaçu mais de l'autre
côté de la frontière. Nous déjeunons au resto et
dégustons notre première parrilla ! Nous
allons ensuite nous installer au camping Viejo Americano
à 3 Km de la ville sur la route 12. Très beau
cadre de verdure et nous sommes seulement avec 2 autres CC
argentins. Soirée cool. Etape à Puerto Iguaçu (Argentine) |
La suite sur le è
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