Récit détaillé Bulgarie

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01/09/2004

Départ de Ciolpani

Route jusqu'à Bucarest où nous passons sur les principaux sites : l'ENORME Parlement, la Place de l'Université haut-lieu de la "Révolution" de 1989, la place Unirii, le parc Cismigiu, les grands boulevards, les petits quartiers... Ensuite la belle route jusqu'à la frontière à Russé. Nous nous arrêtons juste avant pour déjeuner et avons l'occasion de discuter avec un jeune roumain qui rêve de venir travailler en France (il aime beaucoup la France et parle très bien le français qu'il a enseigné pendant 2 ans). Nous attaquons maintenant le passage de la frontière avec tous ses agacements : paiement d'une taxe pour la ville (12 €), paiement d'une taxe écologique (12 €), paiement d'une taxe de désinfection (12 €) mais aucune action de désinfection ! certaines taxes ne sont payables qu'en Lei, comme il ne nous en reste plus, nous devons encore faire du change. Enfin nous passons sur le pont qui enjambe le Danube et marque la frontière entre la Roumanie et la Bulgarie. Arrivée côté Bulgare : 1 heure d'attente au contrôle des passeports alors que seulement 6 voitures nous précèdent (mais beaucoup d'autres bénéficient de passe-droit moyennant un petit "cadeau"), paiement d'une taxe de 8 € pour pouvoir
utiliser les routes Bulgares et paiement d'une taxe de désinfection de 5 € (mais oui !) et il faut passer dans une sorte de pédiluve contenant une eau noirâtre qui salit les roues de notre Prosper.  Ouf ! c'est terminé. Nous reprenons la route qui traverse une immense plaine agricole jusqu'à Pleven, ville industrielle dont la périphérie est constituée de grandes cités (genre HLM de l'époque soviétique) et d'usines très vieillottes. Nous pouvons passer la nuit, pour 4 €, sur le parking gardé de l'hôtel Balkan, un grand hôtel au centre ville, où nous dînons royalement au 14ème étage avec une super vue sur la ville, service sélect, plats délicieux accompagnés de très bon vin Bulgare (tout ça pour 24 €). Le patron nous a passé des chansons françaises toute la soirée et nous a offert la grappa à la fin du repas.
Toute la journée nous avions eu une très grosse chaleur (la clim dans Prosper est une bénédiction) et le lendemain au lever il fait déjà 23°. Décalage horaire : 1 heure de plus qu'en France.

Etape à Pleven (Bulgarie)

02/09/2004

Départ de Pleven

Au départ de Pleven, de nouveau, immense plaine agricole et large et bonne route bordée de noyers. Après Pleven qui ne nous avait montré que de vieux sites industriels abominables, cette nature retrouvée fait du bien à voir. La route va ainsi, au coeur de ces grandes plaines vallonnées, jusqu'à Sofia que nous visitons rapidement. C'est une petite capitale, très encombrée par la circulation, où il est impossible de se garer avec Prosper dans le centre. Nous retiendrons comme images la cathédrale Alexandre Nevski, la magnifique petite église Russe de Saint Nicolas, la place Battenberg, la place Svéta Nédélia et le boulevard Vitocha (les "champs Elysées" de Sofia). Les rues grouillantes de monde, d'animation, de bruits et d'odeurs en tout genre, de petites échopes ont un petit air oriental.  Nous reprenons la route toujours belle (l'Europe a injecté des millions d'euros pour la réhabiliter, selon les nombreux panneaux qui la jalonnent), jusqu'à Sandanski que nous atteignons en fin d'après midi. Ville balnéaire par excellence, qui grouille de monde dans ses allées piétonnes. Après avoir pas mal tourné dans des rues étroites, aux manoeuvres malaisées, nous nous posons sur le parking de
l'hôtel Sandanski (payant et gardé pour 7 € la nuit). C'est un hôtel grand luxe et immense qui possède le plus grand centre de balnéothérapie des balkans. L'eau sort à 80° d'une fontaine devant l'hôtel. Nous allons nous ballader dans l'allée piétonne comme des centaines d'autres personnes, pour prendre un peu le frais sous les arbres (il fait 32°) et dîner sur le pouce d'une pizza correcte. Nous remontons ensuite l'allée jusqu'à un concert en plein air avec danses magnifiques. Nuit calme mais très grosse chaleur. En approchant du sud, les paysages sont plus arides, l'herbe est brulée par le soleil. Les conducteurs bulgares sont aussi fous au volant que les roumains. Par contre, ici, nous n'avons pas vu une seule Trabant.

Etape à Sandanski

03/09/2004

Départ de Pleven

Très bonne route presque tout le long pour rejoindre la frontière avec la Grèce (que nous passons sans attendre grâce à Patricia qui a demandé un passage pour le camping car français !) puis de suite après dans un paysage aride et brûlé de soleil où ne semblent résister que les oliviers que nous retrouvons avec plaisir. Par contre nous nous perdons un peu dans Thessalonique, renonçons à nous y arrêter et allons voir nos mails sur internet à l'hôtel Hyatt (superbe) de l'aéroport. Après déjeuner (pas à l'hôtel Hyatt mais sur son parking !!) nous filons vers la péninsule de Sithonia en Chalcidique et après maints arrêts pour visiter des campings, nous nous posons à celui de Kalamitsi, en première ligne face à la mer, au bord d'une belle plage entourée de part et d'autre de massifs rocheux. Il est 18h30, nous avons la plage presque pour nous seuls et sans attendre nous prenons notre premier bain dans la mer Egée. Après toutes ces heures de route sous la canicule, c'est un vrai bonheur ! Soirée relax face à la belle bleue.  Nous sommes bercés par le bruit des vagues.

Etape à Kalamitsi (Grèce)

La suite sur le è Récit Grèce

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