Récit détaillé Pakistan

 

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15/02/2009

Départ d'Amritsar

Lever à 6h. Nous prenons notre petit déjeuner puis nous préparons. C'est avec une certaine appréhension que nous nous dirigeons vers la frontière. Nous faisons assez rapidement et sans soucis la sortie d'Inde, avec des policiers et douaniers très sympas. Simple visite de Prosper et 1 seul placard à ouvrir pour leur montrer l'intérieur… c'était pour la forme. Nous étions seuls.
Nous avons l'occasion de discuter avec des Suisses qui sont coincés là depuis 15 jours avec leurs ânes ! Eh oui, ils font Suisse-Himalaya à pieds et ont déjà parcouru 10000 Km depuis 2007. Mais là, les Indiens ne veulent pas laisser entrer leurs compagnons à 4 pattes et ils sont en pleine négociation avec le Ministère de l'Agriculture, l'Ambassade de Suisse, … on leur souhaite bonne chance.
Nous poursuivons la ligne droite et après 4 contrôles des passeports, 3 inscriptions dans des registres (les Indiens sont les rois incontestés de l'administration inutile), nous passons enfin le fameux portail et entrons en territoire Pakistanais. Là, les choses se passent plus simplement et rapidement car ils sont informatisés. En moins d'une demi-heure c'est terminé : passeports, carnet de passage en douane. Les différents locaux sont neufs et absolument vides, il n'y a que nous. Le dernier véhicule (en faisant exception des camions) est passé le 25 janvier !

Au total, il aura fallu à peine 2 heures. OUF !  nous sommes super contents et soulagés. Nous changeons quelques dollars US contre des roupies Pakistanaises et nous arrêtons pour déjeuner un peu plus loin.
La route vers Lahore est bonne et très jolie. Nous longeons un canal bordé d'arbres sur de nombreux kilomètres. Nous arrivons à faire un contournement de cette grande ville sans problème, pour nous retrouver sur la route de Multan. Nous faisons halte à quelques 50 kilomètres de Lahore, à Changa Manga.
Avec les coordonnées GPS que nous avions, André se présente dans la cour d'une grande maison où deux adorables fillettes, dans un anglais excellent, questionnent André et, comprenant ce que nous recherchions, l'accompagnent à la Rest House qui se trouve à peine à 200 mètres de là. Il se trouve que leur Papa, travaillant pour l'ONF local, est responsable de toute cette zone protégée. Elles ont carrément discuté pour nous avec les gens de la Rest House et voilà le résultat. Excellent ! Nous sommes carrément posés dans les jardins magnifiques, sous les Eucalyptus.
Comme j'étais restée dans la voiture, elles sont ensuite venues discuter avec moi et ont absolument tenu à me présenter leur famille et me montrer leur maison. J'ai rencontré toute la famille, du grand père à la tata en passant par la maman. Un accueil extraordinairement chaleureux, tout le monde voulait savoir tout sur nous, les questions fusaient et les fillettes n'étaient pas en reste. Elles sont même allé chercher un atlas pour que je leur montre où était notre maison et tous les pays que nous avions visités.

Depuis ce matin, nous avons pu apprécier l'extrême gentillesse de tous les pakistanais avec qui nous avons été en contact, sans compter les saluts et les sourires plein de chaleurs tout le long de la route, à la vue de Prosper. Nous apprécions aussi la façon de conduire beaucoup plus courtoise des pakistanais, chauffeurs de camions en tête, et le très bon état des routes. Les villages semblent beaucoup plus propres et moins "ruinés" qu'en Inde. Plein de petites échoppes mais aussi de vraies boutiques. Tout semble beaucoup plus "clean". Nous sommes impressionnés par le nombre de stations service : il y en a des dizaines sur quelques kms. La moitié d'entre elles sont dédiées au CNG (Gaz Naturel Compressé) à ne pas confondre avec le LPG sinon ça fait Boum !

Soirée tranquille au milieu des fleurs.

Etape à Changa Manga (Pakistan)

16/02/2009

Départ de Changa Manga

Lever 4h45. On a retardé nos montres d'une demi-heure hier pour être à l'heure Pakistanaise. Petit déj, on se prépare et hop, en route. Certes les quelques kilomètres pour rejoindre la grande route ne sont pas super, mais au-delà et jusqu'à notre étape du jour c'est un régal : route à 4 voies, très bon revêtement, peu de circulation, conducteurs disciplinés (ils utilisent même leurs clignotants pour doubler et se rabattre, c'est dire !). Nous traversons des zones très fertiles où sont cultivés essentiellement des orangers, du blé et de la canne à sucre. C'est la période de coupe de la canne à sucre et nous croisons de nombreux tracteurs tirant des remorques chargées, à la limite de leur possibilité tant en hauteur qu'en largeur, de canne à sucre coupée. Inutile de dire qu'ils occupent toute la largeur de la route et que les dépassements se font souvent sur les bas côtés. Il semble que le sport national des petits comme des grands, soit de courir derrière les tracteurs pour chiper des morceaux de canne à sucre qu'ils mâchouillent immédiatement.

Seul petit imprévu du trajet : une manifestation qui bloquait la route et qui nous a obligés à faire un détour par la campagne profonde. Mais, illustration de ce que nous disions avant, un Monsieur nous a guidés avec sa voiture sur les 15 kilomètres du détour par des routes très étroites pour éviter la manif. Très sympa, d'autant plus qu'il a fait ce trajet rien que pour nous (et il est clair que nous n'aurions pas trouvé la route tous seuls). Lorsque nous nous arrêtons pour le remercier avant de le quitter, Prosper est immédiatement entouré d'une cinquantaine de jeunes enthousiastes et très cordiaux, qui veulent simplement nous sourire ou nous serrer la main. De même, en arrivant à Bahawalpur, c'est un Monsieur à moto qui nous a conduits au PDTC Motel où nous nous sommes posés pour la nuit. Très bon bivouac, accueil très sympa du patron, cadre très agréable (le parking se trouve contre un très joli jardin bien fleuri)… nous profitons de l'office du tourisme qui se trouve dans un petit pavillon au milieu du jardin. Nous partons ensuite à la poste et à Internet (qui rame tellement qu'il est impossible de répondre à un mail !)

Nous dînons au resto du motel et nous régalons d'un bon poulet Karahi (spécialité locale) servi par un garçon adorable qui a été à nos petits soins tout le long du repas.

Etape à Bahawalpur

17/02/2009

Départ de Bahawalpur

Petite nuit et lever à 4h30… eh oui, on est des héros ou pas !
A 5h30, ce sont 3 muezzins (même pas synchronisés) qui se mettent à fond les hauts parleurs pour réveiller le peuple… ça fait une cacophonie d'enfer. Nous qui nous sommes toujours réveillés sans réveil… accepter ça tous les matins, non merci ! sachant qu'au-delà de cette agression sonore matinale, il est aussi interdit de boire de l'alcool et souvent de fumer… alors là, c'est rédhibitoire ! 
On déjeune, on se prépare et … de nouveau la route.

Juste à la sortie de la ville, nous avons le plaisir de voir un immense marché aux bestiaux (surtout des buffles) et tout le défilé de camions qui arrivent ou qui partent chargés d'animaux. Il règne là une ambiance et une animation incroyable. Ensuite la route est excellente jusqu'à 100 km avant Sukkur puis elle se dégrade très fortement… à la fin elle est carrément ruinée. Les paysages sont identiques à ceux d'hier, juste un peu plus désertiques par moment. La traversée des villages est toujours aussi instructive sur les habitudes locales et un vrai régal grâce à l'accueil chaleureux de la population. De très nombreux camions sur la route, mais ils conduisent très bien et sont courtois. Nous faisons la pause déjeuner juste avant Sukkur et la suite nous montrera que nous avons eu raison !
Arrivés dans Sukkur, nous nous présentons, la fleur au fusil, au Inter Pak Inn Hotel dont le nom nous avait été donné par d'autres voyageurs. Là, accueil exécrable de la tenancière de la réception qui nous dit d'aller nous faire voir ailleurs, en particulier à la Sirkit House, un hôtel du gouvernement, qui se trouve un peu plus loin… ce que nous faisons immédiatement. Après avoir cherché un moment l'entrée, le gardien nous dit que pour nous garer là il faudra payer 1000 roupies (plus de 10 euros). Bien sûr nous refusons. De plus, il faut qu'on ait un permis du DCO (District Commissionner Officer) qui a ses bureaux à 50 mètres de là. Nous y allons de ce pas et sommes reçus par le DCO en personne, dont le rôle (si nous avons tout compris) est de coordonner tous les aspects sécurité de la zone.  Nous lui expliquons qui nous sommes, ce que nous faisons et pourquoi nous sommes là. Il nous répond qu'il ne faut pas se déplacer en ce moment sans escorte et nous dit qu'il va nous en procurer une… Et hop ! après nous avoir demandé notre circuit, il téléphone… et c'est réglé. A partir de demain on roulera sous escorte. Pour ce soir, il fait téléphoner son secrétaire à la Sirkit House… nous ne savons pas ce qu'il leur a dit, mais lorsque nous y sommes retournés, nous avons été traité comme des VIP. On nous a fait garer à l'arrière des bâtiments, dans une cour intérieure avec un coin de pelouse, en nous précisant qu'on était en sécurité et on ne parle plus du montant à payer ! Merci Monsieur le DCO pour tout ça et pour le thé si gentiment offert.

Comme prévu, nous téléphonons au responsable des escortes, il nous envoie quelqu'un pour régler les détails du départ de demain.

En l'attendant, on farniente un peu et on rassemble nos forces en perspectives des jours à venir car nous sommes un peu fatigués. Il fait chaud et bon, les oiseaux chantent et nous avons de jolis rosiers à côté de Prosper.
Un officier en charge de la sécurité des étrangers vient nous voir un quart d'heure après l'appel au chef. Il nous annonce qu'il a organisé notre escorte jusqu'à la frontière Iranienne et que 2 policiers arrivent pour nous garder cette nuit (si, si c'est vrai, ils arrivent 5 minutes plus tard, chacun a un fusil à la main et c'est là qu'on commence à avoir les jetons car on ne sait même pas s'ils savent s'en servir !). Il nous précise que Quetta est dangereux ces jours-ci pour les étrangers et ajoute… Inch'Allah !
Bon, on viendra visiter le Pakistan une autre fois…
A 16h45, nous découvrons un haut parleur à 15 mètres de Prosper et l'autre fada se met à gueuler dedans… on se bouche les oreilles… heureusement ça s'arrête au bout de 5 mn.

La soirée sera courte car nous savons qu'à partir de demain et jusqu'à notre arrivée à la frontière Iranienne, les journées ne seront pas de tout repos. Et ce sera sûrement la même chose côté Iran pour traverser la zone du Balouchistan

Etape à Sukkur

18/02/2009

Départ de Sukkur

Lever à 5h, on se prépare tranquillement. Il fait 20° dans Prosper au réveil, avec tous les lanterneaux ouverts…on a gagné quelques degrés, c'est toujours ça de pris. Toute la nuit nous avons été gardés par 2 policiers qui ont été relevés régulièrement.
Notre escorte est… presque à l'heure et nous décollons avec elle à 8h00. Sirène pour passer les embouteillages et nous voilà vite à slalomer entre les trous de la route qui est très mauvaise pendant les 50 premiers kilomètres. Nos escortes se relaient tous les 5Km à peine. Les choses sont bien synchronisées (sauf une que nous avons attendue 10 minutes). Elles sont constituées d'un véhicule Toyota pick-up avec 2 policiers à l'avant + 1 ou 2 à l'arrière, armés de beaux fusils mitrailleurs. Et nous les suivons. Après 50Km, la route devient un peu meilleure et deviendra très bonne à l'entrée du Balouchistan où la zone désertique commence. A l'infini, la platitude, du sable, quelques herbes ou petites fleurs bleues. Nos escortes, à partir de là, nous accompagnent plus longtemps. Nous en avons "consommé" 9 depuis ce matin et seulement 2 depuis le début du Balouchistan qui, rappelons le, est une zone dangereuse eu égard à tous les trafics qui s'y passent de par sa proximité avec l'Afghanistan.
Nous arrivons assez tôt à Sibi et nous sommes très bien accueillis au poste de police où notre escorte nous conduit. On nous fait garer à l'intérieur de l'enceinte, dans une cour assez petite. Il fait chaud. Nous convenons avec eux d'un départ à 7h le lendemain.
Fin d'après-midi et soirée relax, lecture, sudoku…

Aujourd'hui, tout le long de la route, nous avons pu admirer les villages et hameaux entièrement construit en terre, les beaux troupeaux de chameaux, moutons, chèvres… et toujours les très beaux camions entièrement décorés. En Inde, nous admirions les femmes en sari, ici ce sont les camions !

Etape à Sibi

19/02/2009

Départ de Sibi

Lever 4h, comme des grands ! La nuit a été très calme, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'enceinte. Après un bon petit déjeuner, nous nous préparons tranquillement et sommes prêts bien avant 7h, heure du rendez-vous avec notre première escorte du jour pour le départ. En principe une longue étape nous attend, mais comme nous avons bien récupéré, pas de soucis.

Eh bien si ! notre première escorte est arrivée avec une heure de retard. Nous n'avons pas pu rallier Dalbandin comme prévu car la route, bonne au départ avec des décors merveilleux et des gorges au milieu des montagnes arides, devient franchement pourrie ensuite. De plus, quelques uns des relais d'escorte ont été laborieux (il fallait à chaque fois attendre qu'elles arrivent). A trois reprises, ces escortes étaient… des motos, donc on roulait à 40Km/h. Avantage : par des petites routes, ils nous ont fait éviter Quetta… trop dangereuse en ce moment. On s'arrête peu avant 18h, après avoir traversé pendant des dizaines de kilomètres une tempête de sable, à un poste de police en bord de route, au milieu de presque nulle part. Malgré tout, la fatigue, la route, le sable… on a pu voir de très beaux paysages, des beaux troupeaux de chameaux sauvages et toujours des gens adorables qui nous font des fêtes dès qu'on s'arrête ou simplement en passant ou en les croisant (les routiers sont sympas dirait-on chez nous !)

Etape à Padag (poste de police)

20/02/2009

Départ de Padag

Lever 5h30, les policiers nous ont promis une escorte pour 7h. On verra bien. La nuit a été moyenne après la grosse fatigue d'hier et une petite gastro pour André. Gros trafic de camions toute la nuit, ils sont obligés de s'arrêter à ce poste de contrôle.
Bonne surprise, il est à peine 7h lorsque notre escorte frappe à la porte… une autre bonne surprise nous attend, l'état de la route.
En effet, aujourd'hui elle est goudronnée partout et sans trous, étroite au début puis tout simplement magnifique ensuite. Ça roule bien, nos escortes filent bon train et nous avec.  Paysages de désert avec rien, sinon du sable, des dunes, de la caillasse. Les traversées de villes et villages, ainsi que les passages de postes de contrôle de police ou militaire se font à grande vitesse grâce à notre escorte. Quel plaisir, à 13h nous avons avalé nos 430 Km (alors qu'hier il nous a fallut 10h pour en faire 370) et sommes à la frontière que nous passerons demain matin. Nous nous posons à la Custom House où les charmants agents des douanes nous invitent à nous garer pour la nuit devant chez eux, dans la cour.  Après un vrai déjeuner à table (les jours précédents nous mangions en conduisant) nous nous relaxons et préparons tranquillement Prosper à la fouille des Iraniens ! En fin d'après-midi, les douaniers nous invitent à faire dès maintenant les formalités de sortie de Prosper du Pakistan, tant qu'il n'y a pas de monde. C'est toujours ça de gagné pour demain matin !
Comme il est absolument interdit d'entrer de l'alcool en Iran, nous liquidons nos fonds de bouteille… bonjour l'ambiance !

Etape à Taftan

21/02/2009

Départ de Taftan

Nuit extra et super calme. Lever à 6h, il fait frais… 11° dehors. On se prépare tranquillement et on y va. On se présente à 8h à la frontière Pakistan pour la sortie… expédiée en un quart d'heure. Ensuite, compte tenu du décalage horaire (1h30 de moins en Iran par rapport au Pakistan), on attend l'ouverture qui se fait à 8h30, heure Iranienne. En moins d'une heure, toutes les formalités sont bouclées avec l'aide d'un agent des douanes qui est certainement le seul à parler l'anglais. On nous indique que nous aurons une escorte. Au choix : soit on prend un policier dans le CC, soit une voiture nous précède mais il faudra payer 20$. On choisit l'option voiture, ce qu'il ne faut pas faire car c'est une escorte d'opérette, voiture particulière, 1 policier certes, mais aussi un coffre plein de produits à livrer à des copains, il embarque aussi un autre copain… Au final ils nous abandonneront avant Zahedan en nous laissant entre les mains d'une vraie escorte cette fois ci, mais en oubliant que nous devions faire le plein de gasoil et trouver une assurance. Et là, pour le plein ça a été une galère incroyable. Deux heures à tourner dans la ville, en changeant d'escorte presque à chaque carrefour (et en attendant chaque fois la suivante), sans savoir exactement quel était le problème car aucun ne parlait anglais. A un moment donné on s'est arrêté dans une station mais impossible d'obtenir du carburant si on n'a pas une carte spéciale. Non, on ne l'a pas, on est des touristes. On peut l'acheter à côté mais le mec qui la vend est parti déjeuner…. Bref, deux heures de perdues à rouler dans une ville réputée pour son insécurité notoire, avec beaucoup de circulation. In fine, après une demi-heure passée dans un poste de police à attendre, André s'énerve un peu et un chef décide de nous faire escorter par une voiture. Par chance, le chauffeur sympa et compatissant nous conduit dans une sorte d'immense parc à camions qui a des pompes de diesel et va discuter avec le patron qui accepte de nous servir. Nous prenons 110 litres pour… moins de 2 euros !
Ouf ! on laisse un gros pourboire tellement on est contents (et eux aussi). Un gros souci de moins. Nous pouvons enfin prendre la route, direction Bam que nous rejoindrons 300 km plus loin, à la tombée de la nuit. Nous avons été escortés jusqu'à la fin du Balouchistan, soit pendant 200 Km environ et avons traversé de nombreux contrôles de police.
Et nous avons eu un paysage fantastique, 100 km après Zahedan, en traversant des gorges où les montagnes et collines colorées offrent un spectacle tout simplement exceptionnel. Du jamais vu. Mais là aussi le risque est le plus grand si on en juge par le fait qu'on a eu droit, sur environ 100 Km, à un policier avec nous dans le CC plus une voiture avec 3 policiers devant nous. Bien sûr, tout s'est bien passé. Nombreux sont les camions, bus, voitures qui nous saluent d'un appel de phare, petit coup de klaxon, signes de la main. Heureusement, la route a été d'excellente qualité tout le long du trajet.
Arrivés à proximité de Bam (10km avant) nous demandons à un hôtel si nous pouvons nous poser sur leur parking. Réponse courtoise : Non, mais on nous indique une zone où nous trouverons notre bonheur, à 1Km de là. Le manager nous fait même accompagner par un véhicule de l'hôtel. Et là, dans cette Nouvelle Zone d'Activité, nous avons un super accueil de l'équipe de sécurité qui se trouve à la barrière d'entrée et qui nous délègue un motard pour nous conduire à côté de leur PC. Bivouac idéal, dans un cadre superbe de jardins, sous les eucalyptus et bien sûr en toute sécurité. C'était le soir de chance, qui balaie d'un coup toutes nos misères de la mi-journée à Zahedan.
L'évènement du jour (et là c'est André qui parle) : j'ai une "vamp" dans le camping car… en effet, depuis ce matin, ma "Valentine" est voilée !
Autre fait marquant, ici on roule à droite… on reprend nos bons vieux réflexes très rapidement, même après des mois de conduite à gauche.

Etape à Arg-e Jadid (Iran)

 

La suite sur le è Récit Iran

 

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