Récit détaillé Turquie

 

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21/02/2010

Départ du Monastère Saint Siméon (Syrie)

Un lever laborieux à 6h30 après une très bonne nuit, on ne peut plus calme. Nous décidons de ne pas retourner vers Alep et ses embouteillages. Nous n'avons pas de plan pour garer Prosper là bas et des souks, nous en avons déjà vus pas mal !
Donc nous irons vers la Turquie dès aujourd'hui. On se prépare et on va chercher de quoi changer quelques dollars pour faire le plein de gasoil qui, ici, vaut 0,33 € et en Turquie 1,60 € !
Bon, pas de chance, il a fallut retourner à Alep pour trouver une banque. Pas de regrets pour la visite, car comme hier, la circulation est infernale et les possibilités de se garer très minces. Nous nous arrêtons dans une station et en profitons pour bien remplir les réservoirs. Vers 11h nous prenons nos dernières colères contre les douanes Syriennes qui nous extorquent une taxe de sortie de 1100 S£ (25 $US) puis nous font balader de bureau en bureau pour le véhicule, ras le bol !
L'entrée en Turquie se fait en quelques minutes et sans argent, ni souci. Coup de tampon sur les passeports, enregistrement du véhicule, juste un coup d'œil du douanier depuis la porte de la cellule et on passe. Nous roulons vers Iskenderum et galérons un peu pour trouver Konacik où une de nos abonnées nous signalait un camping sympa. Après avoir demandé plusieurs fois à des Turcs adorables, qui ne parlent pas un mot d'anglais mais qui, comme les Syriens, mettent beaucoup de conviction pour nous expliquer, nous finissons par arriver au Camping de Konacik (qui se trouve après Arsuz). Cadre sympa, accueil très sympa du proprio, wifi gratos, électricité, eau chaude… de quoi se détendre après des journées bien remplies. Nous sommes surpris de trouver un temps aussi doux en plein mois de février, mais nous comprenons vite que l'hiver ici, sur la côte, est très doux et ensoleillé puisque nous sommes entourés de citronniers, d'orangers, de bananiers…
Pour nous c'est le 57ième (et en principe dernier) pays différent traversé depuis le départ. Donc les passages de frontières, on en a…. !
d'autant plus que dans certains pays, nous y sommes entrés (et sortis) plusieurs fois.
Heureusement que la gentillesse de la population compense très souvent le comportement caractéristique de tous ces petits chefs qui veulent imposer leur médiocrité aux touristes que nous sommes, aidés en cela par des procédures administratives inadaptées.
Soirée calme dans ce jolie camping tout vert, arboré et fleuri (après le désert, on apprécie).

Etape à Konacik (Turquie)

22/02/2010

On reste là

Pour savourer encore un peu ce joli cadre, d'autant plus que le soleil brille dans un ciel bleu azur. On profite aussi de la machine à laver (mais oui ! ça semble bon) et du wifi pour mettre le site à jour. Egalement du bricolage… sur la plaque de cuisson qui décidément ne veut pas finir le tour du monde sans faire son intéressante.
Soirée musique.

23/02/2010

Départ de Konacik

Debout à 7h30 avec un temps maussade. Nous nous préparons, disons au revoir au patron sympa et au seul autre client (allemand, déjà vu à Aqaba) puis prenons la route. Arrêt dans une station Shell à 10km de là en direction d'Arsuz, pour faire la vidange de Prosper. Accueil super adorable, on ne paie que l'huile, ils font le boulot et pour finir, lavent Prosper (qui en avait bien besoin) au Karcher en fignolant dans les recoins… et gratuitement. A recommander !
Nous faisons la pause-déjeuner en bord de mer avant d'aller à Iskenderum. Charmante ville avec un beau front de mer aménagé genre Croisette. Arrêt au Tourist Office où on récupère un peu de doc, puis arrêt au supermarché avant de prendre l'autoroute jusqu'à Ceyhan où nous bifurquons pour remonter vers la Cappadoce. Comme l'heure est déjà avancée, nous décidons d'aller au site romain d'Anavarza en espérant pouvoir y faire notre bivouac. Nous cherchons à nous poser, seuls au monde, au pied du promontoire, mais le gardien du site nous prévient que parfois des gens viennent crever les pneus des voitures de touristes et qu'il vaut mieux se poser dans la cour du Musée, dont il est aussi le gardien et où il habite avec sa famille, au cœur du village. Il nous y conduit et nous nous garons dans la cour, au milieu des vestiges romains, des coqs et des poules… Les femmes de la famille viennent nous faire de grands sourires, mais elles ne parlent pas un mot d'anglais alors les échanges sont limités.
Soirée tranquille, lecture et coucher de bonne heure.

Etape à Anavarza

24/02/2010

Départ d'Anavarza

Lever à 7h30, après que le chauffage ait établi un bon 20°C dans Prosper (9°C dehors et ciel bien maussade).
La nuit a été calme, mis à part quelques aboiements de chiens et le retour triomphants des conscrits du village après, certainement, une soirée bien arrosée.
On se prépare, on remercie bien chaleureusement nos hôtes d'une nuit et on prend la route pour la Cappadoce, à travers des paysages agricoles, puis de campagne, puis de montagne. Nous avons décidé d'y aller par le chemin des écoliers, en privilégiant plutôt les petites routes et en passant par Kozan, Feke, Saimbeli, Develi et pour finir le Topuz Dagi Pass pour rallier Urgup. Bien évidemment, ça tourne et vire pas mal à certains moments mais franchement les paysages et l'environnement très enneigé lorsque nous avoisinons les 2000 mètres d'altitude, sont une belle récompense.
A Urgup, nous faisons une pause à l'Office du Tourisme pour avoir des infos et connaître les campings ouverts en hiver (car ici, c'est vraiment l'hiver et ça caille grave). Sur leurs conseils, nous allons nous poser au Kaya Camping qui se trouve près du Musée en Plein Air de Göreme. Juste après notre installation, la pluie se manifeste. Pas étonnant, nous avons roulé sous un ciel très couvert toute la journée.
Soirée tranquille avec vue sur la plaine et les cheminées de fée. Nous sommes seuls au camping et bien au frais (à peine 10°C à 17h). Nous bénissons notre chauffage gasoil qui nous remonte très vite la température intérieure.

Etape à Göreme

25/02/2010

On reste là

4°C au thermomètre extérieur et ciel bien couvert au lever à 7h.
Nous établissons notre base dans ce camping et partons rôder et visiter les environs avec Prosper. Le temps maussade ne nous décourage pas. Notre balade nous conduit d'abord à la Theodore Church, juste après Karacaören, puis le village de Boyani et ses environs. Déjeuner (nous goutons enfin au Pide) et promenade dans Urgup puis un tour au "Panoramic View" qui offre un point de vue extraordinaire sur la vallée de Göreme avec ses cheminées de fées de toute couleur et toute taille et pour finir, balade digestive au Musée en plein air de Göreme où pas une seule église "troglodyte" ne nous échappe. Petit tour dans le village de Göreme avec un stop au cybercafé et à la boulangerie.
Ah oui, nous faisons aussi le plein de gasoil et là, ça fait mal au portefeuille (le litre est à 1,50 € !).
On se rentre au camping alors que la froid commence à se faire vraiment sentir. Fin d'après-midi tranquille et au chaud dans Prosper.

26/02/2010

On reste là

Lever à 7h après une bonne nuit. Nous prenons tout notre temps pour nous préparer et peaufiner une mise à jour du site. Une bonne douche dans Prosper (les sanitaires du camping sont fermés pour éviter les risques de gel des tuyauteries) et nous voilà prêts pour notre périple du jour. Tout d'abord, le caravansérail Sari Han, magnifiquement restauré et dans lequel, tous les soirs, un spectacle de derviches tourneurs est donné. Traversée du charmant petit village de Cavusin, adossé à une falaise criblée d'anciennes habitations troglodytes, puis traversée de la vallée de Zelve en passant par Pasabag, magnifiques paysages où l'on peut voir les plus belles cheminées de fées de la Cappadoce, à divers stade de leur formation. Nous terminons notre périple à Avanos  et plus précisément au marché qui bat son plein. Les fruits et légumes sont si beaux qu'on a envie de tout acheter… et on ne s'est pas privé ! Déjeuner dans un petit resto avec de délicieuse Kofte.  En quittant Avanos, nous faisons un détour pour aller voir la cité souterraine de Yeralti… pas facile à trouver. Une fois à l'intérieur, nous ne visitons que le 1er niveau car l'espèce de boyau qu'il faut prendre pour descendre aux niveaux suivants ne nous tente pas du tout… claustrophobe s'abstenir !
Retour à Göreme où nous passons un bon moment au cybercafé pour envoyer la mise à jour du site et quelques mails.  Retour au camping où nous prenons plaisir à cuisiner les beaux légumes achetés au marché.

Soirée bien au chaud dans Prosper.

27/02/2010

Départ de Göreme

Au réveil à 7h, nous découvrons un grand nombre de montgolfières juste devant nous, qui survolent les cheminées de fées que nous surplombons du camping. Ces gros ballons de toutes les couleurs nous offrent un magnifique spectacle que nous prenons plaisir à observer un long moment et à photographier bien sûr. Nous nous préparons et quittons ce joli coin en direction de Nigde, mais le temps très couvert sur les montagnes enneigées nous dissuade de passer par la vallée d'Hilara. Nous continuons donc vers le sud pour rejoindre la côte et la mer, avec l'agréable surprise de trouver un tronçon d'autoroute  tout neuf qui nous mène vers Potosi. Là, direction Mersin puis Tasucu en suivant la côte par la D400. Nous découvrons une côte magnifique, tortueuse à souhait, très méditerranéenne avec ses criques entourées de rochers et de pins. Le soleil est là de temps en temps et nous retrouvons avec grand plaisir des températures agréables. Après avoir fait quelques courses, nous allons nous poser au Camping Akcakil qui se trouve 4km après Tasucu en direction d'Antalya. Nous y retrouvons Josette et Patrick, des français de la Moselle, qui sont ici depuis 1 mois. Rencontre agréable qui va se transformer en véritable amitié au fil des jours.
Le camping offre du wifi ce qui nous permet de faire une bonne visio avec notre fille.
Le temps se couvre petit à petit jusqu'à ce que la pluie arrive en soirée et tombe sans répit jusqu'au lendemain après-midi.

Etape à Tasucu

Du 28/02 au 7/03/2010

A Tasucu

Entre les repas au resto du camping, les apéros, les barbecues, les balades dans les collines, les virées à Tasucu pour l'approvisionnement et le marché dominical, les séances broderie/tricot, les discussions qui nous font réaliser que nous avons beaucoup d'affinités, les jours se suivent et se ressemblent pour notre plus grand plaisir. Lorsque le temps est beau, c'est le moment de la lessive. Notre plaque gasoil nous fait encore des siennes, Patrick y travaille durant 2 jours entiers… rien à faire, il faudra changer la pompe au retour. André essaie de venir à bout de sa toux suite à un coup de froid. L'endroit est très sympa, nous sommes à quelques mètres à peine de la mer et les mimosas qui nous entourent fleurissent de jour en jour. Bref, on ne s'en lasse pas… mais il faut quand même penser à continuer notre route. Nous passons notre dernière soirée (comme toutes les précédentes) avec Josette et Patrick, à faire honneur à toutes les petites choses que nous avons rapportées du marché le matin même et à papoter encore et encore... leur compagnie est un grand plaisir.

8/03/2010

Départ de Tasucu

Lever vers 7h30, nous préparons Prosper pour le départ. Les dernières parlottes, les au revoir à nos amis que nous reverrons bientôt en France et hop, nous filons vers Tasucu pour chercher un docteur car la mauvaise toux d'André est tenace. Nous le trouvons, il nous reçoit très vite, nous ausculte tous les deux (car je commence à tousser un peu aussi) et nous donne ses prescriptions. André a une pharyngite et moi de nouveau un peu de bronchite. Il ne veut pas que nous le payions et nous partons à la pharmacie nous équiper de tout ce qu'il faut. Nous filons ensuite en direction d'Antalya. La route est belles, souvent étroite, elle tortillonne à souhait, passant de baie en baie, de criques en criques, montant et descendant les collines… Il ne faut pas rêver faire de grosse moyenne mais quelle importance, c'est si beau et nous avons le temps. En fin d'après-midi, nous faisons étape dans un camping en bord de route, 15 km avant Alanya. C'est bruyant mais tant pis. Le camping nous demande 40 YTL, après négociation, nous ne payons que 20 et c'est largement suffisant pour la prestation.

Etape 15km avant Alanya

9/03/2010

Départ d'Alanya

Lever à 6h après une nuit moyenne agrémentée de moustiques. Direction Antalya qui se trouve à quelques 160 Km de là par une route à 4 voies, donc rapide et sans soucis. Arrivés en ville, nous faisons quelques courses dans un Carrefour Express puis déjeunons, après avoir vu le camping indiqué par Josette et Patrick, mais qui était en plein travaux, donc peu accueillant, on a renoncé. Après déjeuner, nous filons vers Cirali pour arriver sur un spot splendide après 7km de route qui descendent vers la mer au milieu des pins, en longeant un torrent. Superbe. Nous sommes à environ 80 Km au sud d'Antalya. Nous nous posons sur cette immense plage arborée de pins et encadrée par des collines de part et d'autre. Le temps est légèrement brumeux, un peu de vent mais beau soleil et il fait bien doux.  Nous discutons avec Pavel, un marcheur Tchèque qui va en Asie et qui campe ici depuis 3 mois !
Après-midi et soirée tranquille.

Etape à Cirali

10/03/2010

On reste là

On a presque fait le tour du cadrant dans ce coin de calme absolu. De la brume filtre les premiers rayons du soleil. Nous voilà partis pour une dure journée… de farniente. Nous allons au petit village. Toutes les "pensyons" ou presque sont fermées. Le petit supermarché est ouvert. Quelques courses, puis on rince notre linge à un robinet au bord du chemin et on revient s'installer sous le soleil voilé. On discute avec Pavel, on fait des papouilles à la chienne qui lui tient compagnie ici (elle a décidé d'adopter Pavel !)
Fin d'après-midi et soirée calme.

11/03/2010

On reste là

Lever à 8h après une nuit très moyenne, André tousse toujours.
Ce matin on bricole, nettoie, gonfle les pneus, vérifie les panneaux solaires et… séance coiffeur pour André !
Après-midi tricot, Sudoku, lecture et soirée ciné avec Planète Terre

12/03/2010

Départ de Cirali

Lever difficile après une nuit médiocre. On trainaille jusqu'au départ vers 11h. On salue notre voisin Pavel, en lui souhaitant que du bon sur la route qui va le mener en Asie. Un ascète, végétarien, qui semble vivre de quasiment rien !
Nous roulons jusqu'à Kas et faisons une incursion dans cette agréable petite ville côtière avec son petit port bien joli, bordé de nombreux restaurants. Nous y faisons la pause-déjeuner dans un resto offrant du wifi. Nous en profitons pour nous mettre à jour de nos mails. Nous continuons ensuite cette belle route côtière qui offre des points de vue époustouflants sur la mer criblée de petits îlots et les collines environnantes, pour arriver à Fethiye où nous allons bivouaquer sur la longue plage voisine de çalis.
En face de nous de nombreuses îles et un coucher de soleil dans la mer de toute beauté. Nous recevons la visite de Tina et deux amies, des allemandes installées ici et mariées à des Turcs. Conversation très sympathique.
Soirée relax, bercés par la mer qui se trouve à moins de 5 mètres de nous.

Etape à Fethiye (plage de çalis)

13/03/2010

Départ de Fethiye

Une meilleure nuit, bien qu'entrecoupée. Lever à 7h30 avec un soleil timide. Le calme absolu dans ce coin de plage.
Au moins nous savons d'où vient la fraîcheur matinale… hier, nous avons pu admirer en roulant de nombreux sommets très enneigés à proximité de la côte. Sensation étrange d'être sur la plage et de pouvoir admirer des montagnes enneigées.
Nous nous préparons et prenons la petite route scénique qui monte vers Pamukkale en passant par Uzumlu et Cameli. Nous déjeunons d'un pide (pizza à la mode turque) à l'entrée de Denizli dans un petit resto de bord de route où Prosper joue les vedettes. En traversant cette grande ville, nous faisons une halte au supermarché pour y faire quelques courses et trouvons un réparateur de pneus qui nous répare une crevaison en 2 tours de manivelle.
Arrivés à Pamukkale, nous allons nous poser au camping de l'hôtel Pamukkale.
Toute la journée, mais particulièrement ce matin, la route a été bonne et MA-GNI-FI-QUE ! Un régal de paysages boisés, de montagnes enneigées, de vallées très vertes où nous assistons à des scènes rurales à l'ancienne : l'homme laboure avec l'âne et la femme sème derrière lui à la volée.
Une fois posés au camping, nous profitons du Wifi gratos. Heureusement car le prix de 30 TL (15 €) n'est pas justifié par le site du camping.

Etape à Pamukale

14/03/2010

On reste là

Pluie au réveil, soleil au petit-déjeuner… Le temps change vite ici alors nous profitons des quelques timides rayons de soleil de la matinée pour aller visiter le site. Encore une étrangeté de la nature Turque : une eau de source saturée de sels minéraux jaillit à 35°C et s'écoule le long d'une falaise. Par le phénomène d'évaporation, ces sources fumantes déposent leurs sels sur le flanc de la falaise où il se pétrifie, créant des vasques d'un blanc immaculé remplies d'une eau bleue pâle, qui s'étagent sur une centaine de mètres de hauteur. Le soleil nous abandonne vite et nous effectuons la montée, pieds nus dans l'eau ruisselante (il est interdit de marcher sur les travertins avec des chaussures) jusqu'au sommet où se trouve le site antique de Hierapolis. Une bien belle balade dans un paysage très étrange. Dommage que le soleil nous ait abandonné en cours de route et que ce soit la pluie qui nous accueille à Hierapolis. Juste le temps de faire quelques photos du site antique, de boire un capuccino et nous attaquons la redescente, les pieds un peu douloureux de marcher sur ces aspérités. La pluie nous accompagne jusqu'à Prosper où nous nous réfugions avec plaisir, bien au chaud.

15/03/2010

Départ de Pamukkale

Aujourd'hui nous levons le camp. La nuit a été bonne et la douche bien chaude excellente. Après mure réflexion, nous décidons de mettre le cap vers Canakkale en plusieurs étapes, laissant ainsi de côté l'hypothèse qui nous faisait remonter directement vers Istanbul. Nous déciderons plus tard, après avoir passé le bac à Canakkale, si nous allons faire un tour à la vieille Constantinople ou autre Byzance. Pour aujourd'hui donc, cap à l'Ouest pour rejoindre la côte Egéenne en passant par la campagne. Pause-déjeuner au bord du joli lac de Marmara G. où on se tape un excellent poulet masala préparé avec les épices ramenées d'Inde. Un régal !
Arrivés à Ayvalik au terme de cette longue étape, nous allons nous poser au Camping ADA, à 5km de là, sur la presqu'île d'Alibey. Superbe bord de mer où se découpent de nombreuses îles, beau soleil couchant, calme total. Un bon bivouac. Soirée détente et cinéma.

Etape à Ayvalik (Alibey)

16 et 17/03/2010

On reste là

Bonne nuit, 8°C au réveil. Le vent chasse les nuages et le grand soleil arrive et le ciel bleu se généralise. Nous pouvons utiliser le WIFi du camping et nous en profitons pour réserver notre passage d'Igoumenitsa vers Ancone, le tout pour 108 € car 50% de réduction en réservant maintenant. En plus, on voyage en open-deck, ce qui nous convient parfaitement.
Une famille française vient s'installer dans l'après-midi et cela nous donne l'occasion de papoter en français et faire la connaissance de Sophie, Philippe et leurs 3 enfants Lise, Tom et Antoine qui sont en route pour un voyage de 6 mois.
Le lendemain matin, la température extérieure est tombée à 4°C et nous avons 9°C dans Prosper. Un bon coup de chauffage est nécessaire pour bien terminer cette très bonne nuit et bien commencer la journée avec grand soleil.
Aujourd'hui, pas un souffle de vent, il fait bon passer du temps au soleil à papoter avec Sophie et Philippe et bien sûr les enfants qui ne sont pas en reste et nous font bien rire. Adorable famille.  En plus, ils nous gâtent pour l'apéritif en sortant un bon vin blanc bien de chez nous. Les discussions se poursuivent jusqu'en fin d'après-midi où la fraîcheur nous fait regagner Prosper et son chauffage. Que de discussions intéressantes, autour du voyage bien sûr, mais aussi sur bien d'autres sujets qui nous font réaliser que nous avons beaucoup d'affinités et que ce n'est pas pour rien si nous nous sentons bien ensemble aussi spontanément. Entre deux discussions, nous prenons de temps de faire une mise à jour du site puis la lessive en profitant de la machine à laver du camping.

18/03/2010

Départ d'Ayvalik

Lever à 7h30 avec 5°C dehors. Très bonne nuit. Aujourd'hui on lève le camp pour rouler vers Assos, plus au nord, toujours sur la côte. Philippe et Sophie vont continuer leur route vers le sud. Avant de se quitter, nous prenons le café ensemble et discutons encore un bon moment. Lorsqu'on est bien ensemble, on ne voit plus le temps passer. Mais il faut bien y aller, tchao les amis, de toute façon on se reverra en France, le rendez-vous est déjà pris. Hop, tout le monde lève le camp, chacun vers sa route.
Nous faisons un stop à Ayvalik pour quelques courses et là, patatrac, Prosper chauffe. On regarde : plus d'eau dans le radiateur. On en remet, on surveille, 2 policiers nous proposent de nous conduire chez un garagiste. Ce dernier détecte une durite percée, la change et après un paiement de 35€ (pour 2h de travail), nous voilà repartis. Quelques courses au grand supermarket du coin et nous prenons enfin la route pour Assos. Heureusement, la distance à couvrir est faible et après avoir savouré encore une fois une jolie route côtière qui joue avec les collines de pins, nous nous posons sur la plage pour un bivouac sauvage que nous avaient indiqué Klaas et Willi. Sympa et calme. Soirée détente.

Etape à Assos

19/03/2010

Départ d'Assos

Grand soleil au lever à 7h15 après une très bonne nuit hyper calme dans ce chouette spot sur la plage. Mais 4°C dehors ! On se prépare et on roule vers le bac de Canakkale pour passer sur la rive Européenne de la Turquie. Nous traversons le détroit des Dardanelles en quelques minutes pour 25 TL (12,5 €). Nous roulons ensuite jusqu'à Gelibolu et son joli petit port, où nous déjeunons d'un sandwich aux beignets de sardines ! Oui, oui et en plus c'est très bon.
Nous continuons à rouler en choisissant de prendre la route côtière qui passe par Sarkoy. Route qui devient presque une piste  mais qui permet de voir des paysages extraordinaires en surplombant la mer. Nous finissons par nous arrêter à Barbaros pour bivouaquer sur le petit port de pêche
Bien sûr, Prosper fait sensation dans ce port grand comme un mouchoir de poche et les locaux viennent discuter avec nous et nous offrent thé et sodas, les pêcheurs nous saluent, l'ambiance est sympa.
Soirée relax et coucher de bonne heure.

Etape à Barbaros

20/03/2010

Départ de Barbaros

Lever 7h30, 3°C extérieur et 7°C dedans à 6h30, mais le chauffage nous a réchauffé l'atmosphère pour le petit déj.
La nuit a été bonne et calme dans ce petit port où, seuls les bateaux partant à la pèche, troublaient le silence.
Nous nous préparons et prenons la route vers Istanbul. Nous y arrivons vers midi et trouvons facilement le parking
(41°01.163'N,028°58.076'E) près du pont de Galata (merci aux explications de Sixenroute pour l'accès – nous les indiquons ici pour d'autres voyageurs intéressés) :
En venant de Grèce ou du Sud-Ouest (Canakkale), à la sortie de l'Autoroute (péage) en arrivant sur Istanbul, prendre la direction de l'Aéroport. Ensuite, dès qu'on la voit, suivre la direction de Bakirkoy, puis ensuite Atakoy. Enfin, suivre la direction de Sirkeci. Ceci permet de longer la mer de Marmara et d'entrer dans la ville par le Sud. Après avoir longé un long moment la corniche, on aperçoit enfin au loin le pont de Galata. Lorsqu'on est au niveau des embarcadères (juste avant le pont de Galata), prendre la voie qui part à droite et passe devant le terminal de bus. Là, après le terminal, se trouve l'immeuble Storks ; on le dépasse et on a le parking (Otopark) juste après (et les gardiens vous dirons où vous garer… s'il est plein, ils vous enverront 50 mètres plus loin à l'autre entrée).
Le parking est très tassé et au bord de l'eau. Mais que demander de mieux à Istanbul ! Bon d'accord, c'est quand même 22,50 TL pour 24 heures. Après quelques minutes d'attente, on a une place, directement au bord de la Corne d'Or. Les gardiens manœuvrent quelques voitures pour que nous puissions nous mettre au fond, puis remettre 3 ou 4 voitures devant nous. Nous partons tout de suite vers le pont de Galata car il fait faim et nous avons un souvenir ému de maquereaux grillés à proximité. C'est toujours vrai, juste aux embarcadères, on déguste des filets de maquereaux grillés en sandwich avec salade et oignons, installés sur des petites tables basses, au soleil. Un pur régal et une ambiance de folie en ce samedi midi. Le ballet des bateaux-navettes reliant les différents quartiers d'Istanbul n'en finit pas, auquel s'ajoute celui des "Tour du Bosphore" pour les touristes.
Nous rôdons un peu dans le quartier et allons visiter la mosquée Yenicami puis le marché Ciçek Pazardi dans lequel sont installés les marchands de fleurs, plantes, animaux… puis le beau Bazar Egyptien et ses environs. Est-ce dû au samedi ? nous ne savons pas, mais il y a une telle foule que la progression est difficile… mais quelle ambiance ! On adore Istanbul et on la retrouve telle que dans notre lointain souvenir.
Quelques achats et retour à la base.

Etape à Istanbul

21 et 22/03/2010

On reste là

Vive le Printemps ! et c'est vraiment un soleil radieux qui nous accueille de bon matin. Quel bonheur, la température est douce et nous sommes pratiquement seuls sur le parking en ce dimanche matin et c'est clair : nous sommes le seul camping-car. Les rives de la Corne d'Or s'animent doucement depuis 6h30 : les pêcheurs d'abord, puis les petits bateaux-navettes. La nuit a été bonne avec les bouchons d'oreille. C'est un si bon plan pour se baser qu'on s'accommode du bruit sans problème, c'est si incroyable de pouvoir bivouaquer dans Istanbul, à portée de chaussures de tous les monuments à visiter, et au bord de l'eau avec les lumières du couchant qui illuminent la Tour de Galata. Bref, on adore et on passe les deux jours suivants à trottiner dans Istanbul en passant par Sainte Sophie, la Mosquée Bleue, le Grand Bazar et bien sûr, tout ce qui se trouve autour et bien sûr aussi, les maquereaux grillés. Il y a beaucoup de monde mais ça ne change rien à notre plaisir. De retour à notre base, nous admirons le ballet des bateaux sur l'eau et les pécheurs assidus qui remplissent leurs seaux de petits poissons, juste devant Prosper.

 

La suite bientôt sur le è Récit Grèce

 

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