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Cette page a été actualisée pour la dernière fois le 10/10/2005 Peu
d'entre vous devaient douter du fait que
c'était possible, mais les choses vont mieux
en les disant ! Cependant,
il paraît utile, au vu de notre
expérience, de préciser quelques
petits points afin de rendre cette "aventure" tout
à fait tranquille. 1. En
commençant par le commencement : quel est le
véhicule le mieux adapté
?: Tous
les véhicules peuvent être
utilisés. Cependant, nous regrettons que
notre "Intégral sur châssis Alko" nous
ait empêchés de passer à pas
mal d'endroits, et de plus nous ait causés
beaucoup de soucis. Il
faut savoir que les routes ici sont quelques fois
"médiocres",
et le terme
est faible. Trous, bosses,
sont courants. De
plus, pour profiter au maximum de ces pays, il faut
accepter de parcourir des km de pistes (le ripio
qu'ils disent). Enfin, les villes, villages sont
truffés de ralentisseurs assassins,
"énormes" qui font que notre Alko s'est
"posé" un certain nombre de
fois. Par
contre, plusieurs amis de rencontre,
Français ou étrangers, avaient fait
le choix de véhicule plus "tout terrain"
(pick-up avec cellule, 4x4 aménagée,
fourgon Mercedes 4x4 ou non mais assez haut,
. Et ils pouvaient aller à peu
près partout, y compris dans des endroits
"impossibles" mais oh ! combien
merveilleux. Bien
sûr, ces véhicules mieux
adaptés, souffrent beaucoup moins que le
nôtre qui a eu bien des malheurs sur ces
pistes et ralentisseurs. Il
faut savoir aussi que Mercedes et Toyota sont bien
mieux représentés que FIAT en
Amérique du Sud. Enfin,
il faut noter que FIAT Brésil ne veut pas
assumer la garantie de véhicules
achetés hors du Brésil, ni même
de réparations effectuées hors du
Brésil. Pour
tout vous dire, nous pensons bien revenir un jour
ici et ce sera sûrement avec un
pick-up/cellule 4x4 !!!! 2.
Comment préparer son voyage
? La
réponse est claire : en suivant ses envies
d'abord, et en allant sur les nombreux sites, forum
d'Internet pour affiner les choses, les
compléter, ne rien oublier d'essentiel
à voir, visiter,
mais aussi en
consultant les guides touristiques. 3.
Quelle durée ?
ça dépend de ce que votre programme
va prévoir. Mais il semble, que si l'on veut
faire les "grands" pays (Argentine, Chili, Uruguay,
Brésil, Bolivie, Pérou), un minimum
de 8 mois soit nécessaires. Mais pour faire
la même chose, certains en mettrons 6,
d'autres 16. Nous avons rencontrés pas mal
de voyageurs qui étaient là pour une
année
et d'autres depuis plusieurs
années ! Nous
mêmes, nous y aurons passé environ 10
mois. 4.
Ensuite, la traversée en bateau
:
objet de tant d'échanges de mail, d'infos
sur les forums,
.. Le
monopole de la traversée en RoRo (1)
appartient à Grimaldi (compagnie Italienne).
Et qui dit monopole dit
.. Il
y a deux possibilités : voyager avec son
camping-car ou non. La première solution
(bien que plus coûteuse (voir plus loin
"Budget"), est la meilleure car on peut
"surveiller" sa monture. Et ce n'est pas du luxe.
Certains camping-car qui traversent comme de
véritable "UM", sans leur maître, se
trouvent complètement mis sans dessus
dessous à certaines escales, notamment
Africaines paraît-il. Alors
on entend de tout parmi ceux qui voyagent avec :
des gens de moyennement satisfaits à des
critiques sévères. Cela dépend
de l'équipage, de la notion de chacun du
confort, de la gastronomie,
Il
faut quand même savoir que Grimaldi
considère que les passagers n'ont pas plus
de privilèges que l'équipage car les
bateaux sont avant tout des "Cargos ships" et que
la préoccupation première de
l'équipage est le chargement et non les
passagers. Pour
notre part, nous étions sur le bateau, en
cabine extérieure (les mieux), et notre note
pour la prestation Grimaldi sur 10 serait de
5 au maximum. Mais
nous avons eu de la chance : traversée
rapide de 20 jours au lieu de 30 à 35
habituels (notre bateau n'a pas fait d'escales en
Europe après le Belgique, ni en Afrique, il
avait du retard à rattraper !), capitaine
moins exécrable que d'autres
paraît-il, pitance simple, peu variée
mais correcte et copieuse, cabines à la
moquette sale mais on a pu y remédier un
peu, seulement 3 ou 4 jours de mauvaise mer, et
surtout une excellente ambiance avec les 7 autres
passagers avec qui d'ailleurs nous restons en
contact, que nous retrouvons sur notre route.
Certains sont maintenant de véritables
amis. 5. Une
chose importante le budget : Cher
ou pas cher ? Ça
dépend en premier lieu du temps que l'on
passe sur le continent. Le
gros problème est l'amortissement du
coût de la traversée du CC et des
passagers. Prenons
notre cas. Le prix total (CC de 6,90 mètres
et 2 passagers en cabine extérieure) = 4750
Euros aller simple. Ce prix est à doubler
pour l'A/R, à moins que l'on décide,
au vu de la beauté de ces pays, d'y faire
finir les jours de son camion ! (mais ça
poserait des problèmes administratifs
sévères!). Si
on reste 6 mois, cela fait un prix de revient
journalier de 53 €. Si
on reste 1 an, bien sûr cela devient 26,50
€ Si
on reste 2 ans (en incluant comme nous
l'Amérique du Nord), cela fait 13,25
€. Bien
sûr il y a tout le reste à payer. En
premier le gas-oil. Bien que bien moins cher que
chez nous (on va dire moitié prix en
moyenne), il faut savoir que les pays sont IMMENSES
et que l'on fait beaucoup de km. Il faut compter
entre 25 et 50 000 km pour faire à peu
près le tour. Donc
budget gas-oil entre 1500 et 3000 €. Sans compter
vidanges, pneus,
.. Pour
le reste le coût de la vie est bien
inférieur à celui de chez
nous. En
moyenne, il semble possible de vivre correctement
(camping assez souvent, nourriture normale, peu de
restaurants, gas-oil, dépenses diverses ,
.) pour maximum 30 à 40 € par jour
pour deux. Nous avons vu des voyageurs
dépenser moins : 20 à 25 € par jour
pour deux personnes (peu de campings, peu de
dépenses extra, nourriture simple,
). Dans
notre cas, notre moyenne s'établit à
36 € par jour, pour nous deux, tout tout compris
(hors prix traversée évoquée
ci avant). 6. Les
questions de sécurité dont tout le
monde (ou presque) parle : Vrai
ou faux ? Certainement
vrai. Nous avons suffisamment confiance en
certaines personnes qui nous ont raconté
leurs déboires pour répondre
VRAI. Est
ce rédhibitoire ? Tout
d'abord, il faut savoir qu'il y a des centaines et
des centaines de voyageurs qui ne connaissent aucun
problème (notre cas à ce jour et on
touche du bois). Ensuite,
il ne faut pas "lésiner" sur les
précautions, sans atteindre le niveau
"parano extrême". Une
grande partie des choses à faire ou ne pas
faire, relève du bon sens de gens qui savent
qu'il faut faire attention. La
plupart des guides donnent pas mal de tuyaux,
renseignements. Le
site du ministère des affaires
étrangères en donne aussi, en
étant assez régulièrement plus
alarmiste que
nécessaire.
http://www.dfae.diplomatie.fr/voyageurs/etrangers/avis/conseils/alphabet.asp Une
mention particulière pour les taxis : il
faut être très prudent, les mauvaises
histoires qui se finissent par des guets-apens se
multiplient (en particulier au Pérou semble
t-il). Il
faut éviter aussi de se retrouver seuls
isolés dans un camping. Si on ne peut faire
autrement, il faut alors impérativement se
poser vers le gardien. Mais il vaut 100 fois mieux
une station de service avec beaucoup de camions, et
ouverte 24h/24h, ou encore un parking
d'hôtel, ou bien un devant de poste de
police,
tout plutôt qu'un mauvais
camping ! Il
ne faut pas rouler de nuit, et donc avoir
trouvé son bivouac avant la
nuit. Mais
dans notre cas, pour ce qui concerne notre vie de
"camping-caristes", outre les précautions
évoquées ci-dessus, voici ce que nous
avons fait pour l'essentiel : Nous
ne laissons notre CC seul que lorsque nous sommes
en camping (et encore, il faut le laisser vers le
bureau de réception, ou proche de gens
connus qui le surveillent, et non isolé au
fond du terrain). Ou alors dans des parkings
gardés qui nous inspirent confiance (le pif
!). En effet, que ce soit dans des campings ou des
parkings, les cas de vols avec effraction sont
fréquents. Alors on redouble de
prudence. Nous
avons laissé (on ne vous dira pas où
!) nos Rolex ou imitations, bijoux,
pour ne nous promener qu'avec le strict
nécessaire. Nous
utilisons des poches sous les vêtements pour
promener nos papiers et argent. Nous
avons des "planquettes" dans le CC, mais qui de
toute façon ne dérouteraient que de
pauvres débutants du vol à la
tire. Pas
d'armes bien sûr, seulement la machette,
souvenir de notre séjour dans les
îles, pour nous rassurer ! 7. Les
langues parlées : Un
vrai problème pour certains c'est
sûr. Ce
qui est vraiment utile : comprendre et parler au
moins moyennement l'Espagnol. Difficile
de connaître le Portugais avant d'arriver
ici. Sauf pour les cousins du Portugal. L'Espagnol
aide à démarrer un "apprentissage"
difficile de cette langue utile pour visiter le
Brésil. Quand on dit visiter, on entend bien
sûr aussi, et peut-être surtout,
échanger avec les gens du
pays. L'Allemand
est très utile pour échanger avec les
autres voyageurs originaires d'outre Rhin, et ils
sont de loin les plus nombreux sur la route
ici. Sachant
que tout ce beau monde (Allemands,
Néerlandais, Anglais of course,
)
parle quasi toujours, et en plus assez bien,
l'Anglais. Donc la langue de Shakespeare est une
des clés des échanges entre voyageurs
(plus qu'avec les locaux qui ne le parlent que
très peu en moyenne). Mais
en cas de difficultés (ennuis de
santé, ennuis mécaniques,
problèmes administratifs,
), il est
certain que de pouvoir parler la langue du pays est
un sacré atout. Pour
notre part, nous avions comme "bagage" un Espagnol
scolaire, un Anglais de moyen à bon, pas
d'Allemand ni de Portugais. Nous nous sommes
débrouillés très bien en
Espagnol après 3 mois, un peu en Portugais
après 2 mois au Brésil, et nous
utilisons l'Anglais avec nos amis et connaissances
de rencontre Allemands, Suisses Allemands,
Néerlandais, Anglais, Américains,
.. Comme
nous ne rencontrons que très peu de
Français, il se peut que nous arrivions
à oublier notre langue natale
! 8.
Où aller ? : Il
y a de belles choses et des gens super partout,
dans tous les pays. Pour la sélection, cela
dépend des goûts de chacun (plus,
nature pour les uns, musées pour les autres,
shopping pour les irréductibles,
.),
et aussi de votre "monture". Comme nous l'avons
dit, certains sites exceptionnels sont au bout de
routes ou pistes que n'importe quel véhicule
ne peut aborder (mais on peut toujours louer un 4x4
ou participer à des "tours organisés"
mais
..). Selon
nous, avec nos goûts, et selon ce que nous
avons fait et les témoignages recueillis
auprès de copains de route, nous
qualifierions d'incontournables : ..
liste bien sûr non exhaustive (en particulier
nous ne citons rien de Bolivie car nous n'y sommes
restés que quelques jours et à La Paz
seulement, alors que tout le monde s'accorde
à dire que c'est un pays super à
visiter), mais qui donne une idée de la
richesse de cette partie de la belle
Amérique du Sud. 9.
Qui rencontre t-on ?: La
réponse pourrait être, de
manière simpliste, "Qui on veut bien". En
effet, cela dépend en grande partie de sa
propre volonté de rencontres,
d'échanges. Il
y a tout d'abord, les rencontres d'autre voyageurs,
sur les sites, dans les villes mais surtout dans
les campings, les lieux de bivouacs. Et là,
ce sont majoritairement des Allemands que l'on
rencontre. Peu de Français (sinon en
goguette dans les grands sites, en voyage
organisés ou en "solo"), quelques Suisses,
Anglais, Hollandais, Belges,
.. Alors
les discussions, on l'imagine bien, tournent autour
du voyage, des bons tuyaux et infos que l'on
échange, des itinéraires, des
"montures",
.. Les rencontres sont quand
même, en général, assez
"superficielles" sauf exception. Il arrive souvent
que l'on rencontre plusieurs fois, au cours du
voyage, les mêmes personnes. C'est toujours
un plaisir de se retrouver, de creuser un peu plus
nos connaissances réciproques,
Il
y a ensuite les gens des pays. Pour certains il
faut faire le premier pas : Chiliens par exemple.
Pour d'autres, c'est assez facile de rentrer en
contact : Argentins, Uruguayens. Pour d'autres, ils
viendront vite vers vous : Brésiliens. Mais
dans tous les cas, c'est à l'occasion de ces
rencontres brèves ou mieux plus longues, que
l'on découvre vraiment un pays, ses us et
coutumes et les conditions de vie de ses habitants
.
. C'est
là que se cachent les vrais grands bonheurs
du voyage. Que de choses apprises,
échangées, de camaraderies et
même d'amitiés vraies qui se
créent. Pour
notre part, nous avons eu la chance, dans les deux
catégories de rencontres, de pouvoir
créer de véritables liens
d'amitiés : Avec nos amis Christine et
Jürgen d'abord, jeune couple de
camping-caristes Allemands, rencontrés sur
le bateau pour la traversée, et que nous
avons revus maintes fois sur notre parcours (en
modifiant les uns ou les autres nos
itinéraires de plus de 1000 km parfois pour
nous retrouver). Nous sommes sûrs que cette
amitié durera au delà du voyage. Avec
plusieurs famille Uruguayennes et
Brésiliennes ensuite, dont une chez qui nous
sommes restés un mois entier. Nos
pensées nous ramènent souvent chez
eux. Nous avons aussi d'excellents souvenirs de
rencontres en Argentine. Il
faut dire que les autocollants dont nous avions
orné Prosper ne sont pas étrangers
à ces centaines et ces centaines de fois
où des gens sont venus spontanément
nous aborder, nous parler, nous inviter, et
même nous faire de petits cadeaux. A retenir
... 10.
Les questions pratiques
: Ce
qui peut apparaître comme un casse
tête, se résout en fin de compte assez
simplement quand on est dans le bain
! Pour
le véhicule il y a de nombreuses solutions
(nous l'avons découvert en discutant avec
d'autres voyageurs) (2). Nous
avons souscrit une assurance en débarquant
à Buenos Aires, responsabilité civile
seulement, chez San Cristobal (3). Pour
l'assurance rapatriement, les 3 premiers mois du
voyage peuvent être couverts par votre carte
de crédit favorite (Visa, Mastercard,
), et ensuite il se peut que votre assurance
en France, à condition que vous ayez
toujours au moins un véhicule assuré
chez elle, vous couvre avec un service tel que
celui de l'IMA,
.. (4). Tel
est notre cas, notre Mutuelle d'Assurances nous
donne l'accès, à certaines
conditions, aux services de l'IMA. Très
utile aussi, l'assistance de l'ACA (Automobile Club
Argentin) en Argentine. Assistance sur tout le
(grand) territoire, discount dans les stations
essence de l'ACA,
. En principe gratuite si
vous êtes adhérent à un
Automobile Club en France. A voir au siège
de l'ACA à Buenos Aires par exemple
(3). Le
faut-il ou pas ? Il
ne le faut pas (à la date de notre passage
en 2004-2005, ni en Argentine, ni au Chili, ni au
Brésil, ni en Uruguay, ni au Pérou,
ni en Bolivie. Le
mieux est de s'adresser à son Automobile
Club avant le départ. Mais, comme le
nôtre, ils peuvent se tromper et vous dire
que tel ou tel pays le réclame alors que ce
n'est pas le cas ! Certains
voyageurs rencontrés l'utilisent
systématiquement pour, paraît-il,
accélérer les formalités au
passage des frontières. Comme
nous n'avons jamais eu de problème ni
délais à ce niveau, nous ne l'avons
pas utilisé. Un
homme averti en vaut deux ! Si
vous avez déjà
fréquenté certains pays d'Europe, un
peu à l'Est, vous ne serez pas trop surpris.
Les niveaux d'équipement sont assez
comparables : sanitaires quelques fois un peu
justes, portes qui ne ferment pas, douche avec
simple rideau, pas de lieu de vidange des eaux
usées (on en a vu une seule fois en
Uruguay), ni lieu de vidange des eaux
noires. Nous
n'utilisons aucun produit chimique pour les
toilettes (d'ailleurs, il n'y en a pas, sauf
erreur, ici en vente). Nous avons installé
un système SOG. Nous pouvons vider les
toilettes régulièrement soit dans des
toilettes publiques, soit au
camping. Pour
les eaux usées, nous les
récupérons sous le CC dans un seau
que nous vidons dans des toilettes. Il
n'y a pas de laverie automatique en self service.
Mais il y a presque toujours des boutiques
"laveries". On porte son linge le matin, on le
récupère le soir lavé,
séché et plié pour un prix
entre 0,5 et 2 € le kg, selon le pays et la
ville. Nous
les utilisons sans problème assez
régulièrement. Il
y a beaucoup de sites Internet qui traitent de ce
sujet. Nous ne sommes pas vraiment des
spécialistes. On notera cependant qu'il vaut
mieux venir avec ses médicaments à
prise régulière (les pharmacies sont
quand même plus pauvres ici, mais elles ont
bien tous les produits et molécules
courantes), que les précautions habituelles
sont nécessaires (ne pas boire l'eau
..) afin d'éviter les ennuis de
"tourista" et autre gastro. Un
tuyau : avec un site tel
que
http://www.doctissimo.com,
on peut savoir quelle molécule se trouve
dans un médicament dont on aurait besoin (en
le cherchant par son nom connu en France), et on
peut demander cette molécule dans n'importe
quelle pharmacie qui trouvera un produit
équivalent au notre. On a pratiqué,
et ça marche ! Les
niveaux d'équipement en
établissements de soins semblent assez
disparates, d'un pays à l'autre et d'une
ville ou région à l'autre.
Une
mention particulière pour, l'altitude : au
Pérou et en Bolivie surtout, mais aussi en
passant du Chili à l'Argentine ou vice
versa, on atteint
des sommets (plus de 4 000
mètres régulièrement et
parfois plus de 5 000 mètres). Il vaut mieux
suivre les recommandations de son médecin
(le consulter avant de partir)! Selon
son véhicule, sa marque, ses
spécificités,
il vaut mieux
avoir un minimum de choses au cas où : par
exemple des filtres à huile et gas-oil, une
distribution,
. C'est
ce que nous avons fait. Avec
une carte de crédit (Visa, Mastercard, ..),
pas de soucis à avoir. Il faut simplement,
de temps en temps, savoir anticiper sur ses besoins
à court terme pour ne pas tomber en panne de
distributeur de billets. En effet, dans certains
pays, il arrive que ceux ci soient plus
rares. Certains
magasins (y compris des grands) n'acceptent pas les
cartes. S'ils les acceptent, il faut souvent
présenter son passeport en même
temps. Nous
utilisons une Visa et une Mastercard sans
problème pour retirer dans les
distributeurs, ensuite nous préférons
tout régler en liquide. Quand
le bonheur devient cauchemar
en voyant l'aiguille de la balance obliquer
très franchement vers la droite
! Le
bonheur en dégustant tous ces plats quasi
inconnus de nous. Et cette viande, surtout en
Argentine, quel délice. Et à des prix
dérisoires ! Mais
que les "drogués" de MacDo se rassurent : il
y en a dans tous les pays !! Il
y a aussi, Dieu merci, de bons restaurants et des
formules "buffet" attrayantes (les Tenedors libres
en Argentine, les Buffets libres ou au Kg au
Brésil,
.), et à des prix
encore une fois néfastes au tour de ceinture
! On
trouve (presque) de tout partout. Ce
qui peut manquer à nos habitudes de
consommateur Français : du fromage (peu de
choix), des charcuteries (itou), des conserves de
légumes (il n'y en a quasiment pas
exceptés quelques petits pois, haricots
verts et épinards en boite de 500g,
). Et
puis, cette Cachaça Brésilienne :
qu'elle est bonne sous forme de Caïpirinha, et
en plus à 1 € le litre pour 38 au compteur
des degrés !! Le
vin est excellent et à des prix raisonnables
en Argentine, Chili et même Uruguay. Inutile
de venir avec ses provisions. Par contre, sans
vouloir les vexer, les Brésiliens doivent
faire d'énormes progrès. En
attendant, au Brésil de même qu'au
Pérou et en Bolivie, on peut se rabattre sur
le coca cola ou sur des vins venus des autres pays
voisins à des prix un peu plus
élevés. Une constante à
travers tous ces pays : on y produit beaucoup de
bières de qualité honorable
et
on en boit beaucoup. Au
bout de
quelques mois, nous avons
tiré notre sonnette d'alarme personnelle et
nous sommes passés au régime moins
rouge, plus vert et à l'eau pure des
sources. Notre
sélection personnelle pour la prochaine fois
: Disons
le tout net : oubliez votre TV, antenne
.
à la maison. Ici difficile sans être
expert de capter les bons satellites. De plus, le
standard est ici NTSC et non Secam. Pour
la radio, on arrive (seulement dans la partie nord)
à capter parfois RFI sur un (bon) poste
ondes courtes. Pour
les informations, nous utilisons : Il
vaut mieux venir avec sa provision, car les
occasions de trouver des livres Français
sont rares. Quelques
possibilité d'échanges quand on
croise d'autres Français, ou quelques fois
dans des boutiques qui pratiquent ces
échanges (rares). Sinon,
on peut se rabattre sur les Alliances
Françaises dans les grandes
villes. C'est
bien sûr un portable, et c'est l'un de nos
"joujoux" préféré, à
usage multiple : Il
est l'objet de disputes, tant chacun veut s'en
servir souvent ! Nous
pouvons très régulièrement le
connecter dans des cyber-cafés dans tous les
pays. Nous
avons même quelquefois la chance de pouvoir
"pirater" des accès WIFI non
sécurisés pour nous connecter
à
Internet. Quelle
belle invention. Et quel dommage que peu de
camping-caristes (exceptés quelques
Allemands, merci à eux), ne l'utilisent pas
plus souvent pour donner les coordonnées des
bons coins trouvés pour les bivouacs,
campings,
Utile
aussi pour savoir à quelle altitude on
"croise" dans les pays à niveau
élevé (Pérou, Bolivie,
.), afin de prendre les précautions
d'usage. Pour
notre part, nous relevons tous les jours et nous
les publions sur notre site (avec une
appréciation), les coordonnées de
toutes nos étapes. On espère que ce
sera utile à d'autres, comme nous
apprécions celles données par
quelques Allemands.
toujours les mêmes, mais il vaut mieux venir
avec car ici, soit ils n'y sont pas (cas quasi
général), soit ils sont plus chers,
mais de toute façon lorsqu'on en trouve ils
sont en langue locale. On parle de Lonely Planet,
du Guide du Routard,
Un
guide à absolument acheter en arrivant en
Argentine : le guide de l'Automobile Club Argentin
(ACA), au siège de l'ACA à Buenos
Aires. Pour
notre part, nous sommes venus avec la collection du
Routard, quelques autres de Lonely Planet, et
surtout de bonnes cartes routières car ici
elles sont parfois difficiles à
trouver. Bien
sûr on veut garder la mémoire de
toutes ces belles choses
vues. Nous
aurons fait en Amérique du Sud, plus de
15.000 photos et 4 heures de films. Pour
notre part, nous utilisons uniquement un (bon)
appareil numérique. Nous stockons les photos
sur le PC, avec des sauvegardes gravées sur
CD et envoyées régulièrement
à la famille
au cas
où. Pour
l'eau, aucun problème elle est
paraît-il potable dans tous ces pays
.
Mais on trouve de l'eau minérale partout y
compris en gros bidons de 5 litres et parfois plus
. Pour
le Gaz, c'est déjà un peu plus
compliqué. Il faut se munir d'un jeu de
raccords très complet (le kit international
de chez Narbonne Accessoires par exemple), et aller
dans les stations de remplissage de bouteilles.
Attention de ne pas confondre le GNC (Gaz Naturel
Compressé) uniquement pour les voitures
d'ici, et le GPL (Gaz Propane Liquide) que nous
utilisons. Pour
l'électricité, le 220 volts est
majoritaire, mais certaines régions n'ont
que le 110 volts. On doit pouvoir trouver des
convertisseurs 110 v à 220 v. Ce serait un
plus d'en avoir un (suffisamment puissant), pour
que le frigo, le chargeur de la cellule puissent
fonctionner. Prévoir aussi un adaptateur
multi pays car les prises sont
légèrement
différentes Pour
notre part, nous buvons de l'eau minérale,
nous avons des bouteilles inamovibles de GPL (ce
qui augmente la difficulté), et nous avons
un peu pâti de ne pas avoir de convertisseur
110 à 220v. Nous avons un convertisseur 12v
à 220v très utile pour recharger les
batteries des appareils, ordinateur,
Pas
de problème d'adaptation, car ils sont
progressifs lorsqu'on est sur place. Ils vont de 4
heures à 7 heures en moins par rapport
à la France. Par
contre, pour appeler la famille,
il faut en
tenir compte, sinon, on risque de se fâcher
avec elle
!
communément appelées "moustiques"
sont légion à
certains
endroits.
Il faut toujours avoir de quoi les éloigner
(lotion anti-moustiques efficace), voire les
détruire dans le camping-car (bombes
insecticides). Bien
sûr certaines régions (Amazonie,
), sont des zones où la malaria
sévit. Il faut alors prendre les
médicaments ad hoc (Nivaquine, Lariam,
). Il faut se renseigner le mieux possible
(par exemple sur
http://www.doctissimo.com Il
y a beaucoup d'animaux de compagnie qui rodent un
peu partout. Rarement agressifs (nous n'en avons
pas vu, mais une amie s'est faite mordre). En
général, on fait vite copain-copain
avec un reste de nourriture (bien qu'ils aient
apparemment suffisamment et même trop
à manger avec les restes de parillas,
churrasco,...). Nous
avons d'excellents souvenirs de copains chiens et
chats de rencontre
! Ne
marche pas partout car certaines zones (notamment
en Argentine) utilisent un autre standard (un
quatrième) non accessible même avec
nos tri-bandes. Et
en plus, qu'est ce que ça revient cher ! Nos
premières factures nous ont
"décoiffés". Aussi depuis, nous ne
l'utilisons plus, nous ne le gardons que pour des
appels d'urgence éventuels. Il
faut savoir que lorsque quelqu'un vous appelle,
vous payez le maximum de la communication et pour
consulter votre messagerie, c'est le coût de
la communication internationale.
Notre
record au fin fond de l'Argentine : un ami de
rencontre nous a appelé quelques minutes,
alors que nous étions à moins de 5 km
de lui. Coût de la com reçue pour nous
(et sûrement aussi pour lui) : plus de 100
euros ! Il
y a beaucoup de "locutorio" ou autres centres
d'appels dans toutes les villes. Et le coût
des appels est raisonnable. Alors pourquoi utiliser
un GSM ? On
peut aussi utiliser des solutions Internet type
Net2phone (http://www.net2phone.com)
ou Skype (http://www.skype.com),
depuis son PC dans un
cyber-café Nous
avons utilisé quelques fois Net2phone,
intéressant par le coût (0,05
US$/minute). Nous
avions regardé cette solution avant de
partir mais nous avions pensé que cela
revenait plus cher que le GSM. Nous
avons rencontré d'autres voyageurs qui
utilisent, avec satisfaction, ces
téléphones (Iridium,
Globalstar). Nous
avons décidé d'en acheter un
(Iridium, car marche "all around the world" !) aux
USA (moins cher), avec des cartes
prépayées qui reviennent moins cher
que le GSM quand on prend tout en compte (1$US la
minute en appel, gratuit en réception voix
et SMS). Une
des plus belles sinon la plus belle invention pour
les voyageurs. Nous
en abusons pour nos mails bien sûr, pour
avoir les news, pour mettre à jour notre
site, pour faire des visioconférences avec
la famille (7),
. E tout ça dans les
cyber-cafés que nous trouvons partout, y
compris à notre grand étonnement,
dans des petites villes. Assez
souvent, nous pouvons apporter notre PC portable et
le connecter au réseau du Cyber-café.
Ceci permet d'envoyer les mails
préparés au CC, les mises à
jour du site,
.. Les
tarifs de connexion varient d'un pays à
l'autre de 0,12 € l'heure à
2 €
l'heure en général. Un
petit truc : si votre boite aux lettres habituelle
sur votre serveur préféré est
assez petite (par exemple pour nous sur Wanadoo =
20 mega seulement), alors il est utile d'en ouvrir
une autre sur Yahoo ou autre qui proposent 1 giga
de mémoire. Utile pour recevoir les photos
que nous envoie la
famille. Nous
avons particulièrement
apprécié d'avoir
: Nous
regrettons d'avoir emporté
: Il
nous a (un peu) manqué
: En guise
de
.. On
l'aura compris, ou sinon c'est le moment de se
rattraper, les propos ci-dessus n'engagent que la
responsabilité de l'auteur et ne sauraient
engager celle de ses ascendants, descendants,
voisins, amis,
, ni même et
surtout celle de celui ou ceux qui publieront ces
quelques
lignes. Une
chose est sûre : à aucun moment nous
n'avons regretté d'avoir mis les roues et
les pieds sur ce continent. Que de bonheurs, de
souvenirs, de rencontres nous emmagasinons dans nos
photos, nos films et surtout dans notre
mémoire et dans notre
cur
On
reviendra ! André
et Patricia CHAZEL Juillet
2005 __________________________________________________________ (1)
RoRo : Roll On, Roll Off, bateaux
spécialisés dans le transport des
véhicules qui peuvent "rouler" pour monter
et descendre du bateau. Ces bateaux ressemblent
à de véritables parkings flottants
(on peut embarquer 3 500 véhicules sur un
bateau !). Il y a (sur les bateaux de chez
Grimaldi), seulement 6 cabines doubles pour
passagers ce qui fait au total 12 passagers
maximum, en plus des 25 ou 30 hommes
d'équipage. (2)
San Cristobal, 948 avenue Cordoba à Buenos
Aires; AXA, avenue Cordoba à Buenos Aires;
Allessie en Hollande (plus chère)
alessie@alessie.com (3)
IMA, voir site internet http://www.ima.tm.fr (4)
San Cristobal, avenue Cordoba Buenos Aires, 100 €
environ pour 6 mois et tous les pays limitrophes de
l'Argentine (quelquefois le Pérou n'est pas
inclus : bien vérifier). (5)
Nous avons mis quelques temps pour trouver la
configuration de notre Outlook sur le PC pour
pouvoir préparer nos mails et que ces
derniers puissent partir directement lorsque nous
connections notre PC dans un cyber-café. Le
"secret", si vous utilisez Wanadoo par exemple, est
de définir le serveur de messages sortants
comme étant smtpauth.wanadoo.fr (c'est le
auth qui est important), et de cocher la case "Mon
serveur requiert une authentification".
(6)
ACA, 1850 rue Libertador à Buenos
Aires. (7)
Nous utilisons MSN Messenger 7 et c'est parfait :
audio et
vidéo .
Il est disponible dans la quasi totalité des
cyber-cafés. |
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