Récit
détaillé Chili
|  | Départ de Rio Gallegos | 
|  | Départ de San Sebastian (Chili) | 
| La suite sur le è Récit
         Argentine | |
|  | C'est Noël -
         Départ d'Ushuai | 
|  | Départ de Porvenir | 
|  | On reste à Puerto Natales Beau soleil au réveil mais il fait
         frais (10°). Nous partons faire un tour dans cette
         charmante petite ville chilienne avec ses maisons basses et
         colorées, beaucoup de commerces et d'animation. En
         passant devant un cybercafé nous tombons sur 
         Christine et Jürgens ! Nous déjeunons ensemble
         dans un petit resto. Ils partent pour la Cueva del Milodon
         puis Torres del Paine. Nous, nous décidons de rester
         ici aujourd'hui et de partir pour Torres del Paine demain
         matin. L'après-midi nous en profitons pour laver
         Prosper qui en a bien besoin puis quelques provisions au
         petit supermarché en prévision des jours que
         nous allons passer dans le Parc. Dans la soirée Guy
         et Carmen arrivent au camping et nous les invitons à
         boire l'apéro. | 
|  | Départ de Puerto
         NatalesLever de bonne heure avec un temps maussade. Nous quittons cette petite ville bien sympathique pour rejoindre le Parc National Torres del Paine. Piste assez moyenne, parfois médiocre pendant près de 150 Km pour rejoindre l'entrée du parc et rouler jusqu'à notre point de campement sauvage au bord du Rio Serano. Nous nous étions arrêtés à l'administration du parc pour demander où nous pouvions nous installer et acheter un permis de pêche. Le coin est idyllique : vue sur les montagnes enneigées, bord de rivière, petits lapins, renard Aujourd'hui, aux abords du parc, nous avons vu de nombreux guanacos pas sauvages du tout et pour une fois nous avons pu les admirer de près sans les effrayer, de plus il y avait de nombreux petits dans les troupeaux. On a vu aussi dans le ciel notre premier condor. Nous rencontrons des français de la Drome, Michèle et Eric, qui voyagent en Toyota avec cellule Clémençon. Ils ont passé la nuit au bord du Rio Serano et reviennent par là en fin d'après-midi. Nous pêchons et passons un moment ensemble autour d'une infusion. | 
|  |  Torres del Paine Nous restons là. André passe la matinée à essayer de pêcher une des belles truites qui, paraît-il, peuplent ce Rio. Rien à faire, ni lui ni Michèle ne verront la queue d'un poisson ce jour là. Pour se réconforter, nous buvons le pastis "chez eux". On récupère beaucoup de tuyaux sur le Brésil, la Bolivie qu'ils ont déjà traversés. Jürgens et Christine arrivent dans l'après-midi. Apéro du soir chez nous, tous ensemble, après une pêche fructueuse de Jürgens (1 belle truite). Le temps a été maussade toute la journée. | 
|  | Torres del PaineTemps mitigé et il ne fait pas chaud Eric et Michèle partent, on s'échange nos mails pour rester en contact. Nous décidons de partir voir le Lago Grey mais la piste est si infernale que nous devons faire demi-tour au bout de 8 Km. Nous revenons à notre campement puis, après le déjeuner, nous partons pêcher en remontant les berges du Rio . Ça y est ! la première truite de l'année est bien accrochée : un bon kilo environ et beaucoup de joie pour l'heureux pêcheur. Soirée et dîner avec Christine et Jürgens : on déguste nos poissons cuits au feu de bois au bord de l'eau. Très bonne soirée. | 
|  |  Torres del Paine Dans la matinée nous partons avec
         Christine et Jürgens, dans leur camping-car au Lago
         Grey. Leur véhicule, plus léger, passe mieux
         sur cette piste encore plus mauvaise dans sa deuxième
         partie. Enfin, nous arrivons, bien secoués, au bout
         de la route et partons à pied jusqu'au mirador. En
         longeant le lac, nous pouvons admirer les icebergs qui
         dérivent sur le lac après s'être
         détaché du glacier Grey qui se trouve tout au
         fond du lac. Le sentier nous conduit à un mirador en
         surplomb du lac qui nous permet d'apercevoir, de très
         loin, le glacier. Malgré le temps très gris et
         le vent, nous apprécions ce beau point de vue et la
         couleur bleu des icebergs qui jonchent le lac. Nous revenons
         au campement vers 15 h avec un peu de pluie. 
Nous faisons griller un morceau de "bife de lomo" (filet de
         buf) un vrai délice, le buf argentin est
         vraiment très tendre et goûteux mais ils ont
         tendance à le faire beaucoup trop cuire à
         notre goût
 alors rien ne vaut la cuisson maison
         ! Après une petite sieste, nous préparons le
         réveillon de la St Sylvestre qui se passe dans notre
         Prosper avec Christine et Jürgens : cou farci et boudin
         de la ferme du Bruel (merci à Annick et Jean
)
         petits pâtés aux langoustines et saumon,
         pâté d'Allemagne, fromage frais aux herbes,
         fraises, champagne, glace 
 un régal, dans ce
         coin où nous sommes seuls au monde. On écoute
         beaucoup de musique, on cause, on rit
 et on se couche
         à 
. 5h30 du matin
 au moment où le
         jour se lève ! 
 FINI
         2004
 VIVE 2005 ! | 
|  | Torres del Paine Très beau temps en ce premier jour de
         la nouvelle année
 d'après les gens d'ici
         c'est un bon signe de démarrer la nouvelle
         année sous le soleil
 alors on y croit ! Journée calme et qui se déroule
         un peu au ralenti après les excès du
         réveillon... Dans l'après midi, Christine et
         Jürgens partent vers le nord du parc en
         prévision de faire un trek le lendemain matin aux
         "tres torres"  les
         3 tours rocheuses qui donnent leur nom à ce parc. Ils
         reviennent 2 h plus tard en compagnie des 2 jeunes allemands
         à moto avec qui ils ont bien sympathisé, et
         que nous avions déjà croisés à
         Puerto Madryn.  Ils ont décidé de se faire un
         autre bivouac au bord du Rio Serrano. On se retrouve tous
         dans Prosper autour de la bière traditionnelle. Le
         ciel et le soleil n'ont jamais été aussi
         lumineux depuis notre arrivée au parc et nous pouvons
         enfin admirer la totalité des montagnes
         enneigées qui nous entourent
 il était
         temps car nous partons demain matin ! | 
|  | Départ de Torres del Paine Temps maussade au réveil puis le soleil
         arrive. Nous quittons ce parc où nous avons
         passé un excellent séjour, même si le
         temps ne nous a pas permis de faire les ballades
         prévues. Mais quand le soleil est là, c'est
         sublime et nous avions un bivouac de rêve
 avec
         des compagnons de réveillon adorables. Après 100 Km de pistes et une pause
         déjeuner, passage de la frontière chilienne
         puis quelques kilomètres après, argentine.
         Formalités assez rapides malgré la
         présence de bus devant nous. Encore quelques petits
         km de piste et nous retrouvons une belle route
         goudronnée toute neuve pour aller vers Esperanza puis
         El Calafate. En cours de route nous avons vu encore de gros
         troupeaux de guanacos, de belles familles de nandus et
         même un petit renard gris qui nous a tenu compagnie
         pour déjeuner. En même temps que la route
         goudronnée, nous avons retrouvé les vastes
         plaines arides de la Patagonie Argentine. L'arrivée
         sur El Calafate permet de découvrir et d'admirer le
         Lago Argentino couleur bleu/vert laiteux. Arrivés en
         ville, nous retrouvons Eric et Michèle. On fait
         quelques courses + Internet et on va dîner ensemble
         dans un tenedor libre. Le temps est chaud et
         ensoleillé et nous décidons de partir
         dès demain au glacier Perito Moreno pour profiter de
         ce temps assez exceptionnel dans la région. Nous
         passons la nuit dans une rue près du centre ville. Etape à El Calafate (Argentine) | 
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         Argentine | |
|  | Une
         toute petite pluie nous réveille à 6h45. En
         quittant le camping, nous faisons d'abord le "circuito
         chico" qui passe par la pointe Llao Llao. Des points de vue
         superbes sur les lacs, des résidences magnifiques, de
         la verdure, de beaux arbres, des fleurs
 vraiment un
         très joli coin
 dommage que le temps soit si
         couvert. Ensuite, route vers Villa la Angostura. La pluie
         revient assez fort et atteint son point culminant à
         notre arrivée dans cette petite ville très
         jolie et très animée malgré le mauvais
         temps. Nous nous renseignons à un camping : les prix
         sont 3 fois plus chers que d'habitude. Nous repartons et
         déjeunons garés dans un coin calme au Puerto
         de la ville.  Vu
         le temps, nous décidons de continuer notre route vers
         le Chili. Cette route a la réputation d'être
         agréable et d'offrir de très beaux panoramas
         mais aujourd'hui, l'horizon est complètement
         bouché et nous empêche de les savourer. Le
         passage des frontières Argentine et Chili est un peu
         laborieux car il y a beaucoup de monde. Nous arrivons enfin
         au camping Chanleufu à Aguas Calientes dans le parc
         national Puyehue. Emplacement sympa, au bord de la
         rivière. Le gardien du camping, adorable, est aux
         petits soins pour nous. Un rayon de soleil pointe son nez
         vers 18h30, mais presque aussitôt, grêle,
         flocons, grosse pluie
 
La soirée se passe au sec et au chaud dans Prosper. Etape à
         Aguas Calientes | 
|  | Aguas Calientes 
 Très bonne
         nuit mais la pluie nous incite à rester plus
         longtemps au lit. Une fois prêts, comme la pluie a
         cessé, nous partons tester l'eau thermale qui sort
         à 40°. Nous nous prélassons un bon moment
         dans la piscine d'eau chaude extérieure : il fait
         11° dehors et 
 40° dans l'eau. 
Quel régal, même Patricia (qui est frileuse)
         apprécie
 c'est dire !  le soleil nous fait
         même le plaisir d'apparaître. 
De retour au camping, nous préparons le feu pour faire
         la grillade de cordero. Mais le feu a du mal à
         prendre car le bois est vert et trempé
 il
         végète ; alors nous nous rabattons sur le
         grill traditionnel et nous régalons de ces
         excellentes tranches de gigot. En fin d'après midi
         nous partons promener le long de la rivière où
         des sentiers ont été aménagés.
         Très agréable promenade au milieu d'une
         végétation luxuriante (on se croirait aux
         Antilles, à la chaleur près !) et des arbres
         géants (les alerces) qui nous permet d'atteindre
         l'endroit ou la rivière se transforme en rapides avec
         de belles chutes d'eau. Un autre sentier nous permet de
         découvrir les "pozones", genre de baignoires
         naturelles le long de la rivière où jaillit
         l'eau chaude. Soirée
         cinéma : nous visionnons un DVD. | 
|  | Départ
         d'Aguas Calientes Au
         réveil une petite pluie très fine qui fait
         penser à de la neige fondue et 10° à
         l'extérieur. Nos voisins, chiliens, sont
         restés dehors jusqu'à 5h du matin, à
         manger, boire, rire
 pas de différence avec
         l'Argentine : nous étions samedi soir ! Nous prenons
         la route et à Entre Lagos, nous passons devant un
         rassemblement, nous voyons des gauchos, des chevaux
         nous nous arrêtons pour voir de quoi il s'agit : c'est
         un rodéo chilien
 sans hésitation, nous
         payons le droit d'entrée pour y assister : il s'agit
         d'une sorte de concours où les cavaliers par deux,
         doivent conduire un veau d'un endroit à un autre,
         uniquement avec l'aide de leur cheval. Les cavaliers sont
         des gauchos et on sent bien que c'est leur métier. Le
         travail avec leur cheval est admirable, leur tenue
         traditionnelle (poncho et chapeau) l'est tout autant. Nous
         sommes les seuls touristes au milieu de toute cette foule de
         gauchos avec leurs familles et nous apprécions
         beaucoup. Nous reprenons la route toujours sous le mauvais
         temps et décidons de faire un "crochet" par Valdivia
         qui se trouve sur la côte pacifique en faisant le pari
         qu'au bord de l'océan, la météo est
         peut-être meilleure ! Ici il ne pleut plus et c'est
         déjà ça
 le ciel semble plus
         dégagé. Nous profitons d'un cyber café
         pour relever nos mails puis continuons la route
         jusqu'à Los Molinos qui se trouve au bord de
         l'océan à 15 Km de là. Nous trouvons un
         petit camping adorable en surplomb de l'océan : Vista
         Hermosa. Nous nous installons puis partons à pied
         à 500 mètres de là où un petit
         marché de pêcheurs est installé
         directement sur la plage. Nous achetons des crabes et
         coquillages qui nous permettront de faire un dîner de
         rois
 un pur régal que nous apprécions
         doublement après notre "régime viande" de ces
         dernières semaines. Etape à Los
         Molinos (à côté de Valdivia) | 
|  | Départ de Los
         Molinos Au
         réveil, un grand soleil radieux nous accueille
         quel plaisir. Nous pouvons apprécier à sa
         juste valeur la vue magnifique sur l'embouchure et
         l'Océan Pacifique. Nous quittons le camping assez
         tard et faisons une longe halte à Valdivia dans une
         grande "gomeria" pour faire équilibrage et
         parallélisme
 des gens très serviables et
         compétents bichonnent notre Prosper
 mais
         ça ne suffira pas, ça guidonne toujours un
         peu. En plus on a un pneu avant avec une petite hernie !
         Pour l'instant on la remplace par la roue de secours. Nous
         quittons la gomeria à 14h30
 et partons nous
         réconforter au restaurant : les portions sont
         gargantuesques : l'entrecôte fait environ 800 gr, elle
         était précédée d'empanadas de
         pinos
 une bonne bière chilienne
 inutile
         de préciser que nous nous sentons un peu "lourds"
         à la sortie du restaurant. Heureusement
         l'étape d'aujourd'hui n'est pas longue et nous avons
         l'autoroute "la panamericana" qui nous conduit presque
         jusqu'à Villarrica où nous tournons un peu.
         C'est une petite ville charmante au bord du lac
         Villarrica
 mais le plus extraordinaire est le volcan
         Villarrica qui se trouve de l'autre côté du
         lac, un cône immense avec sa cime enneigée qui
         fume un peu car il est toujours en activité. La vue
         est magnifique et de plus nous avons le soleil et le ciel
         bleu. Nous partons ensuite nous poser dans un camping entre
         Villarrica et Pucon : l'Eco camping Correntoso qui se trouve
         dans une pinède au bord du lac (et à
         l'écart de la route contrairement aux autres).
         Très beau camping avec des parcelles super bien
         équipés (table et bancs sous abri, barbecue,
         évier privé, poubelle, éclairage). Nous
         bricolons un long moment Prosper pour remettre la roue de
         secours à sa place (le support s'est tordu à
         force de toucher dans les différences d'inclinaison
         importantes). Nous terminons à 22h, inutile de
         préciser que nous faisons, sans hésitation,
         l'impasse sur le dîner ! Etape à
         Villarrica (15 Km sur la route de Pucon) | 
|  | Départ de
         Villarrica Toujours un temps
         superbe. Nous allons jusqu'à Pucon à environ
         10 km de là. Nous visitons cette petite ville
         très sympatique et animée, qui respire le bon
         niveau de vie des chiliens aisés qui viennent ici.
         C'est le lieu de villégiature "à la mod e" de
         la jeunesse dorée de Santiago. Nous arrivons enfin
         à effectuer la mise à jour du site (Wanadoo a
         enfin pu remettre en service ses pages perso). Après
         un déjeuner rapide, nous partons visiter les environs
         : Ojos de Cabarta, puis on pousse jusqu'à Cabarta et
         le lac du même nom. A Ojos, la rivière
         souterraine qui rejaillit à cet endroit là est
         très limpide et bleau foncé. Egalement
         plusieurs cascades. Nous partons ensuite nous installer au
         bord du Rio Trancura pour essayer de pêcher, puis
         courses au supermarché (on constate des prix plus
         élevés qu'en Argentine mais qui restent, dans
         l'ensemble, moins chers que nos prix français). Le
         vin chilien est plus cher que le vin argentin
 on verra
         s'il est bien meilleur. Nous revenons passer la
         soirée au bod du Rio Trancura, puis après
         dîner, nous retournons nous poser en ville pour la
         nuit, près du poste de police après avoir
         demandé aux carabinieros de service. Bonne nuit. A 7h
         nous retournons au bord du Rio avec un lever de soleil
         extraordinaire. Etape à Pucon | 
|  | Départ de
         Pucon Grande
         séance de nettoyage de Prosper au bord du Rio, au
         soleil, jusqu'en milieu de matinée puis nous
         retournons à Pucon. Nous passons au point Internet
         puis nous promenons dans la ville. Nous déjeunons sur
         le parking de l'Office du Tourisme puis reprenons la route.
         Nous rejoignons l'autoroute à Freire et roulons vers
         le Nord : péage tous les 100 km environ 2€, mais nous
         apprécions de rouler sur une autoroute
         ça faisait longtemps ! Paysages très
         agréables de cultures
         céréalières et de bosquets d'arbres
         (pins, peupliers, eucalyptus), avec une route
         valonnée. A certains endroits avant Chillan, de
         vastes étendues ont été plantées
         de sapins par milliers.  Au péage, avec
         Prosper, nous payons comme les voitures car nous n'avons
         qu'un seul essieu ! Nous nous arrêtons pour
         l'étape dans une station service Copec-Pronto avec
         douches
 Bonne soirée, en partie sur Internet
         car, en plus, il y a du WIFI gratuit.  Bien installés
         dans Prosper, nous en profitons pour répondre aux
         nombreux mails reçus suite à l'annonce de mise
         à jour d'hier. Bonne nuit mais beaucoup de trafic de
         camions (Merci Mr Quiès). Etape à
         Chillan | 
|  | Départ de
         Chillan De
         bon matin nous pouvons prendre notre douche à la
         station. Ces stations sont conçues pour offrir tout
         le confort aux routiers et nous apprécions. Avant de
         partir nous profitons encore un peu du WIFI. Cette
         deuxième partie d'autoroute jusqu'à Santiago
         est assez surprenante : on y trouve des vélos, des
         tracteurs, des moissonneuses batteuses, des piétons,
         des arrêts de bus, des étals de vente de fruits
         et légumes, fromages
. Vitesse maximum 120 Km/h.
         A midi, pause déjeuner dans une station. Plus nous
         remontons et plus il fait chaud. Le paysage change. A 200 km
         de Santiago, nous trouvons de grandes étendues de
         vignes et des collines grillées par le soleil. Comme
         nous l'avions déjà constaté,
         contrairement aux Argentins, les Chiliens nous saluent
         rarement les premiers et remercient rarement lorsqu'on les
         laisse passer. Par contre, si on fait le premier pas vers
         eux ils sont généralement charmants et
         chaleureux. En approchant de Santiago, nous
         aperçevons de belles montagnes aux sommets
         enneigés : la cordillère des Andes est proche
         de Santiago et ses sommets avoisinent ici les 4000 à
         6000 mètres. Nous traversons des zones
         maraichères et des vergers
 les étals en
         bord de route sont très nombreux. Sans trop de
         problème, après avoir un peu tourné,
         nous traversons le centre de Santiago et allons nous poser
         dans une impasse en face l'Ambassade de France. Guillermo,
         le "gardien" du quartier nous confirme que nous pouvons
         passer la nuit là sans problème, nous serons
         au calme. Demain nous laisserons Prosper sous sa
         surveillance.  Etape à
         Santiago | 
|  | Santiago Effectivement, la
         nuit fut calme excepté le ramassage des poubelles en
         milieu de nuit. Nous passons la journée d'un garage
         à un autre pour essayer de régler notre
         problème de guidonnage et de direction. D'abord chez
         un petit garagiste Fiat qui trouve un défaut sur
         notre pneu avant gauche (il est tout "ondulé").
         Conclusion : on a dû abîmer les 2 pneus avant
         sur un de leurs ralentisseurs "casse-voiture" ou dans un
         trou. Il faudra donc les changer mais ici, impossible de
         trouver des pneus équivalents. Ensuite, il nous
         envoie dans un grand garage Fiat pour le problème de
         direction car il pense qu'il faut changer la pompe de
         direction, lui ne peut pas le faire car elle est sous
         garantie. L'autre garage ne connaît pas les Ducato car
         ils ne sont pas commercialisés au Chili. Ils nous
         envoient donc chez l'importateur FIAT directement (ITALA).
         Après un déjeuner rapide dans un petit resto
         chinois, nous y allons. Comme partout, très bon
         accueil. Nous discutons avec le responsable de l'assistance
         technique Fiat : il s'en occupe et va essayer de trouver une
         solution en communiquant par mail avec Fiat Italie
         à suivre. Soirée calme dans notre CC, toujours
         à côté de l'Ambassade de France,
         où Guillermo a gardé notre place pour la nuit. | 
|  | Santiago Aujourd'hui, nous
         partons visiter Santiago. Nous faisons tout le centre
         historique à pied, rentrant dans les bâtiments
         publics et les églises. C'est très
         animé, beaucoup de magasins et de rues
         piétonnes. On mesure ici la différence de
         niveau de vie avec l'Argentine. Quelques beaux
         bâtiments et lieux : la place d'Armes entourée
         de la Cathédrale, du Musée historique national
         et de la municipalité. Puis la casa Colorada
         (ancienne demeure coloniale très bien
         conservée), le théatre municipal, La Moneda
         sur la place de la Constitution (beau bâtiment
         où était frappé la monnaie, aujourd'hui
         siège du gouvernement et lieu symbole de la
         révolution de 1973). Nous nous dirigeons ensuite vers
         le Mercado central, abrité par un beau bâtiment
         à la structure métallique ancienne. Quelle
         animation, les étals de poissons et fruits de mer
         font saliver
 d'ailleurs plein de petits restos sont
         installés directement dans le marché et nous
         testons sans hésitation la fraicheur des produits de
         la mer. Quel délice. Retour dans les rues
         piétonnes ; Patricia qui se faisait un plaisir
         d'aller à la Librairie Française est
         dépitée : elle est fermée
         "exceptionnellement" toute la journée
 zut !
         heureusement un kiosque a journaux voisin vend de la presse
         française et nous y trouvons les dernières
         parutions de Paris Match, le nouvel Obs, le point, le
         Figaro
. Ouf ! Retour à notre parking
         près de l'Ambassade après avoir
         déposé du linge dans une laverie.
         Soirée "dégustation" de vin chilien :
         très bon ! et grand plaisir de lire
         l'actualité française. | 
|  | Départ de
         Santiago Nous
         décidons de partir à la découverte de
         la côte pacifique (il ne sert à rien de rester
         à Santiago pour attendre la réponse de Fiat).
         L'océan Pacifique n'est pas loin ; Santiago est une
         capitale "chanceuse" : les stations de ski se trouvent
         à une cinquantaine de kilomètres dans la
         Cordillère et l'Océan se trouve à 110
         km
. Après un tour d'horizon de Valparaiso, Vina
         del Mar et Renaca, nous nous installons au camping Renaca
         center, petit camping "en ville" mais à 500
         mètres de la plage, du petit centre ville de Renaca
         et des bus.  Etape à Vina
         del Mar / Renaca | 
|  | Renaca Il fait 9° au
         réveil et pourtant c'est le plein été
         ici. En fin de matinée, nous prenons le bus et
         partons visiter Vina del Mar qui se trouve à 7km de
         là. Beaucoup de monde, il faut dire que Vina del Mar
         est la station balnéaire de Santiago et que la
         période actuelle est la "très haute
         saison"
 Nous allons faire un tour au
         marché
 décevant et l'odeur n'est pas
         appétissante. Nous nous promenons dans les ruelles du
         centre ville, déjeunons (une César salad !) et
         descendons jusqu'à la promenade du bord de mer, le
         casino
  Retour en bus à Renaca, balade en  bord de mer, quelques courses au
         supermarché puis retour au camping en fin
         d'après midi.  Très
         beau temps toute la journée, 
le thermomètre grimpe mais le fond de l'air reste assez
         frais. Beaucoup de monde sur les plages mais peu sont en
         maillot ! | 
|  | Renaca Lever de bonne heure
         car nous avons décidé d'aller au grand
         marché des produits de la mer à Valparaiso.
         Départ à 9h en bus. Valparaiso
 ce nom
         évoque les ports lointains qui nous font rêver
         dans notre enfance
 on y est ! Effectivement c'est un
         grand port dans une grande baie mais c'est aussi une ville
         construite à flanc de collines auxquelles on
         accède par de vieux funiculaires, des escaliers,
         passages
 beaucoup de charme
 mais pour l'instant
         c'est le marché qui nous intéresse.
         Première étape : Caleta Portales et son
         marché de Mariscos. Tous les produits sont d'une
         grande fraicheur
 ce sont les pêcheurs qui
         vendent directement les produits de leur pêche
         à l'arrivée. Nous partons ensuite au centre
         ville, au grand marché qui se trouve dans une halle
         ancienne : des montagnes de fruits et légumes 
         et même Internet gratuit dans la halle ! Beaucoup
         d'animation dans les rues de Valparaiso autour du grand
         marché. Ballet incessant des mini-bus qui sont
         très pratiques pour se déplacer en ville et en
         banlieue. Nous faisons le plein de fruits et légumes
         et repassons par Caleta Portales pour les mariscos : des
         coquillages et du thon blanc. Retour au camping vers 13h.
         Dans l'après midi nous partons promener à pied
         au bord de mer, d'énormes rouleaux viennent
         s'écraser sur la plage dans des gerbes
         d'écumes. On comprend pourquoi la baignade est
         interdite. Ici aussi il y a beaucoup de monde sur la plage
         et le long du front de mer. Toute cette partie de la
         côte jusqu'à la Serena est très
         prisée des chiliens en été. | 
|  | Renaca Les
         jours se suivent
 et se ressemblent. Nous avons
         décidé de rester dans ce petit camping
         sympathique et très bien situé, à
         quelques centaines de mètres de la plage, du centre
         ville et de l'animation. Nous profitons de cette petite
         station balnéaire très animée, de la
         plage (mais pas de baignade car c'est dangereux et l'eau est
         glaciale). Longues promenades sur le front de mer, à
         Renaca, à Vina del Mar, beaucoup de magasins,
         Internet qui nous permet de mettre à jour le site,
         des petits aménagements et du rangement dans
         Prosper
 et toute l'ambiance d'une station
         balnéaire en pleine saison : dans la journée
         les animations se succèdent sur la plage 
; hier soir il y avait le cinéma en plein air sur la
         plage.  A vina del Mar, c'est le
         festival de musique durant tout le mois de février,
         de ce fait le parc Quinta Vergara est fermé au
         public. Nous n'avons donc pas pu le visiter, ni le Palacio
         Vergara qui abrite le musée des beaux arts. 
Depuis notre arrivée, le soleil est au rendez-vous,
         sauf ces deux derniers jours où la brume de la mer
         n'arrive pas à se dissiper. Aujourd'hui nous avons
         même un fin crachin. Nous avons profité de
         cette période pour faire avancer nos problèmes
         de direction et de pneus : côté direction, tout
         va bien, il y a seulement de l'air dans le circuit
         hydraulique et cet air devrait s'évacuer petit
         à petit
 c'est du moins ce que nous a
         assuré le grand garage FIAT Cartoni y Cartoni
         à Vina del Mar. Pour les pneus, après maints
         aller-retour et rendez-vous (nous apprenons la
         patience
) il s'avère que le modèle de
         pneus dont nous avons besoin n'est pas disponible au Chili.
         Nous ferons donc le nécessaire en Argentine. Par
         contre, nous avançons bien sur le dossier bateau :
         nous devrions pouvoir embarquer Prosper au Pérou
         à destination du Mexique sur un RoRo de la compagnie
         NYK. Dernières négociations sur le prix en
         cours. A suivre
 | 
|  | Renaca Hourra ! le soleil
         et le ciel bleu sont là, avec une grosse chaleur.
         Après déjeuner, nous partons visiter
         Valparaiso en bus. Sa topologie lui donne un charme
         particulier : le port est encerclé par des collines
         au sommet desquelles on grimpe grâce à de  vieux funiculaires. La
         majeure partie de la ville se trouve donc à flanc et
         au sommet de ces collines. Nous prenons un premier
         funiculaire pour monter au sommet du cerro Artillera,  et nous promenons sur le
         paseo 21 de Mayo où de nombreux artisans, peintres et
         même un chanteur se sont donnés rendez-vous.
         Nous buvons un café sur la terrasse du café
         Arte Mirador qui domine le port et la ville basse avant de
         redescendre. En nous dirigeant vers le cerro Conception,
         nous pouvons admirer la place Sotomayor bordée par de
         beaux bâtiments : l'académie Navale, le palais
         de justice, la grande poste
 Un nouveau funiculaire
         nous permet d'atteindre le cerro Conception où nous
         nous promenons dans les petites ruelles en admirant les
         vieilles demeures du siècle dernier. Descente vers la
         ville basse, et visite de la belle place Victoria avant de
         prendre un dernier funiculaire (l'espiritu santu) qui nous
         mène sur le cerro Florida d'où nous rejoignons
         à pied le cerro Bellavista où se trouve la
         maison de Pablo Neruda : La Sebastiana. La visite de cette
         maison est un vrai moment de plaisir : l'architecture de la
         maison, sa décoration intérieure, le mobilier,
         les souvenirs
 une émouvante incursion dans la
         vie de ce grand poète et de chaque pièce, une
         vue extraordinaire sur Valparaiso et l'océan. Nous
         redescendons à pied vers la ville basse où
         nous prenons un bus pour retourner à Renaca. Sur la
         route côtière, nous pouvons admirer les
         immenses plages
 noires de monde !  | 
|  | Départ de
         Renaca Le
         soleil étant toujours là, nous décidons
         de quitter la côte Chilienne pour retourner en
         Argentine en traversant la Cordillère des Andes. Nous
         quittons Renaca et Cesar Manuel, l'adorable gardien du
         camping, avec un petit regret. Au départ, très
         jolie route côtière jusqu'à Concon.
         L'océan est aussi bleu que le ciel. Nous traversons
         ensuite de grandes zones maraîchères,
         fruitières et horticoles. Pause dans une station
         Copec pour le déjeuner avec, en toile de fond, les
         Andes magnifiques. Nous nous rapprochons de ces
         dernières et de la frontière en début
         d'après midi. Passage du col/poste frontière
         à 3200 mètres. Les formalités
         approfondies + visite du CC prennent une grosse demi-heure.
         Nous revoilà en Argentine. Arrêt au Puente del
         Inca pour admirer le panorama et voir de près les
         anciennes thermes où l'eau sort toujours à
         36°. Arrivée en soirée à Uspallata
         où nous commençons par une visite à
         l'office du tourisme et une bonne parilla au petit resto
         typique qui se trouve juste à côté. Nous
         nous installons ensuite au camping municipal
 gratuit !
         Nous sommes encore à 1924 mètres d'altitude.
         La route au travers de la Cordillère pour arriver ici
         est super belle : nous avons aperçu l'Aconcagua dont
         la partie supérieure est toujours enneigée et
         son sommet (6959 mètres) dans les nuages. 
Des montagnes incroyablement colorées et belles se
         succèdent. Nous fêtons la St Valentin avec du
         champagne rosé Mercier argentin. Etape à
         Uspallata (Argentine) | 
| La suite sur le è Récit
         Argentine | |
|  | Départ de
         TilcaraEn route vers
         Susques et le Chili. Hier nous avons vu sur Internet que la
         situation en Bolivie se dégradait plutôt. Donc
         pas de regret. 15Km environ après avoir quitté
         Tilcara, nous trouvons l'embranchement de la route 52 qui
         mène au Paso de Jama, frontière avec le Chili.
         Et là, commence une de nos plus belles étapes
         sinon la plus belle, depuis que nous sommes partis de
         France. Toute la journée nous sommes allés
         d'émerveillement en émerveillement. Ce NOA
         (Nord Ouest Argentin) est vraiment exceptionnel. La route,
         au début, grimpe rapidement après le village
         de Purmamarca où nous pouvons déjà
         apercevoir une roche multicolore. La route est très
         bonne et Prosper grimpe allègrement vers les 3000 et
         au-delà. Juste un peu de fumée noire car, avec
         l'altitude, le gasoil ne se consume pas totalement et un
         léger"cliquetis", juste pour rappeler que le moteur
         lui aussi manque d'oxygène. Pendant toute cette
         montée, les roches offrent une grande
         variété de couleurs allant du blanc au noir en
         passant par le vert, rose, ocre, rouge, 
 Un
         enchantement. De plus, toutes nos cartes indiquaient que
         cette partie devait être du ripio. En fait, c'est une
         route quasi neuve qui nous est offerte. On continue la
         montée dans ce paysage très minéral
         pour passer un col à 4170 mètres. Re-descente
         avec la vision superbe de la SALINE GRANDE où nous
         nous posons dessus pour la pause déjeuner à
         3415 mètres. Ensuite, toujours très belle
         route qui nous permet de découvrir les sommets
         enneigés au loin, une nature plus aride où
         nous voyons nos premiers lamas, des troupeaux de guanacos,
         des zorros. La terre elle aussi suit les couleurs de toute
         la palette. Puis la route
         remonte vers Susques qui se trouve à 3600
         mètres. Toujours en nous repaissant de merveilleuses
         surprises de beautés minérales à chaque
         virage. A Susques, nous tournons 3 fois dans ce petit
         village pour chercher la douane, la trouver, mais ne pas
         nous y arrêter sur le conseil d'un policier local.
         Triste décision !!! (voir plus loin). Nous reprenons
         la route vers le Paso de Jama à 4387 mètres
         qui marque l'entrée au Chili, nous qui ne sommes pas
         sortis "administrativement" d'Argentine. Mais là,
         point de douane, car elle se trouve à 165 Km de
         là, à l'entrée de San Pedro de Atacama. Difficile de
         décrire ces paysages grandioses que nous trouvons en
         "naviguant" entre 4500 et 4900 mètres pendant
         près de 100 Km. Seuls 25 Km de ripio et une vitre
         latérale éclatée par un caillou
         gentiment envoyé par un camion qui nous croisaient,
         viennent  troubler
         l'état de grâce dans lequel cette nature
         exceptionnellement belle (on se répète, mais
         c'est tellement vrai) nous plonge. Des salines,
         lagunes, roches de toutes les formes, couleurs, des vues
         à l'infini, des canyons, des dunes de sable (mais oui
         !), des sommets arrondis, le tout sous un ciel bleu
         très pur et une température aux environ de
         7° à cette altitude. Bien sûr, l'appareil
         photo ne chôme pas. 40 Km avant San Pedro de Atacama,
         la route se décide enfin à descendre au
         travers d'un paysage quasi lunaire puis une steppe
         colorée en jaune au pied du volcan Licancabur qui
         trône à 5916 mètres (on passe à
         51 Km de la Bolivie). Le soleil nous fait ses adieux pendant
         cette rapide descente (2300 mètres de
         dénivelé en 25 Km) et nous voilà
         arrivés au poste de douane
. Chilien (et
         uniquement chilien) !! On nous explique que nous ne pouvons
         pas rentrer au Chili avec un véhicule sorti
         illégalement d'Argentine
 Nous leur expliquons
         notre histoire de Susques et ils sont prêts à
         nous aider ; ils envoient un mail à leurs
         collègues argentins à Susques
 et
         tout s'arrange dans la soirée. Les Argentins
         autorisent les Chiliens à faire les papiers
         nécessaires pour notre sortie d'Argentine.. Ouf !
         sympas les douaniers ! Mais pendant l'attente de la
         réponse, nous sommes "condamnés" à
         stationner et dormir, dans Prosper quand même, au
         poste de douane sur un petit parking. De plus, le service
         sanitaire, sympa, nous laisse la soirée pour faire
         disparaître du congélateur les steacks et
         filets de poulet que nous avions oubliés de
         "planquer". Leur gentillesse va jusqu'à nous
         autoriser à garder nos petites plantes voyageuses qui
         décorent Prosper (une vient de Norvège,
         l'autre du Brésil). Tout au long de la
         journée, le long de la route, nous avons vu des
         habitations en terre. Ici ou là, quelques habitants
         vivant très  pauvrement
         avec quelques animaux (vaches, moutons, lamas). Nous avons
         donné un peu d'argent pour prendre en photo des
         lamas. Etape à San Pedro de Atacama (Chili) | 
|  | San Pedro de
         AtacamaAprès une
         très bonne nuit très fraîche (4,5°
         dans Prosper), nous quittons le poste de douane et allons
         directement à l'Hostel Camping Puritama, en ville. On
         y retrouve Olaf et Stéphanie. Nous allons à
         pied au centre ville qui se trouve à peine à
         500 mètres et y trouvons un cybercafé. Retour
         à Prosper pour déjeuner puis, dans
         l'après midi, retour en ville pour parcourir toutes
         les petites rues de ce village très sympa, tout en
         terre. Soirée calme et coucher de bonne heure. | 
|  | San Pedro de
         AtacamaTrès bonne
         nuit, 4° au réveil dehors mais 15° à
         l'intérieur grâce à notre petit
         radiateur électrique. Il fait toujours un temps
         superbe. Au programme aujourd'hui : ce matin un long passage
         à Internet avec notre PC, cet après midi, tour
         en 4x4 à la vallée de la Lune. Ce tour dans la
         Vallée de la Luna a été super chouette.
         D'abord 2 arrêts, l'un au mirador de la Cordillera de
         la Sal et l'autre à la vallée de la Muerte
         nous ont permis d'admirer des paysages superbes. Ensuite,
         petit trek pour monter en haut d'une montagne où nous
         avons attendu le coucher du soleil qui a colorié en
         pourpre tout l'horizon et ses magnifiques montagnes. Une
         super chouette après midi ! | 
|  | San Pedro de
         AtacamaOn reste encore
         là car au lever on s'est rendu compte que le pare
         brise avant s'est fendu (suite à l'impact reçu
         toujours par le même camion). On répare avec un
         kit qui nécessite 4 à 5 heures de
         séchage. Dans l'après midi on retourne en
         ville promener, puis internet et soirée cinéma
         avec un DVD.  Aujourd'hui,
         André a commencé à rédiger un
         long papier sur le camping-car en Amérique du Sud. | 
|  | Départ de
         San Pedro de AtacamaDe
         nouveau, au départ de San Pedro, la route nous
         émerveille : le désert, le salar, toutes ces
         belles vues nous sont offertes. On déjeune avec vue
         sur les Andes aux sommets enneigés, à 3320
         mètres Ensuite, nous allons jusqu'à Calama.
         Dans l'après-midi nous avons pu changer la vitre
         côté chauffeur (taillée sur mesure) et
         faire réparer par un professionnel la grande fente du
         pare-brise. Le réparateur nous accompagne ensuite au
         camping  Casa del Valle. On est seul et super bien
         accueillis par le propriétaire qui nous donne les
         clés d'une cabanas pour nos sanitaires privés.
 A 18h50, nous
         ressentons un fort tremblement de terre, très long !
         le patron du camping et sa femme viennent
         immédiatement nous voir : ils sont tout
         émotionnés et nous confirment que ce
         "terremoto"  était
         beaucoup plus fort et long que d'habitude (ils ont en
         moyenne 500 secousses et 7 tremblements de terre par an).
         Nous écoutons la radio qui situe la force vers 6. Les
         dégâts semblent assez importants au Nord vers
         Arica et Iquique : 7,8° à Calatambo. Prosper
         s'est bien balancé : en premier lieu on a cru que le
         frein s'était desserré ! Nous
         apprécions de comprendre les infos en Espagnol
         à la radio qui donne tous les détails.
         L'épicentre était à environ 300 km de
         nous. Après ces frayeurs, on se couche tôt. Etape à
         Calama | 
|  | On reste
         à CalamaNous avons bien
         dormi et n'avons pas ressenti de réplique. Il y a des
         dégâts dans beaucoup de villages et villes
         à proximité de l'épicentre. Des routes
         fissurées sont coupées à la
         circulation. Eau, électricité,
         téléphone manquent. Nous sommes obligés
         de rester ici en attendant que les routes soient
         réparées. Nous partons en ville à pied
         pour gérer la poste, internet et en profitons pour
         déjeuner dans un petit resto. Nous allons ensuite
         faire un tour au "MALL" le grand centre commercial du coin.
         Soirée cinéma DVD. | 
|  | Départ de
         CalamaNous décidons
         de quitter Calama en apprenant par la radio que la route 5
         est à nouveau ouverte. Nous visons Iquique. On verra
         bien. Depuis 2 jours la radio donne en quasi continu des
         infos sur la zone. En quittant Calama, après avoir
         fait un tour à Internet, nous longeons la plus grande
         mine de cuivre du monde. Ensuite, bonne route et paysages
         arides jusqu'à Tocopilla 
où nous déjeunons en bord de mer. Paysage et
         ville triste avec vue sur des raffineries ou autres. Nous
         sommes quand même contents d'avoir un peu
         retrouvé le plancher
 des poissons, après
         plus d'une semaine passée dans les hauteurs entre
         2300 et 4837 mètres ! Nous quittons vite cette ville
         triste et sale. A sa sortie, nous longeons des favelas d'un
         sordide extrême à côté desquelles
         celles de Rio paraissent mieux loties. La
         municipalité a eu le mauvais goût de les cacher
         derrière un mur de béton. La route, pendant 50
         Km, serpente entre l'océan et la montagne aride 
qui descend jusqu'à elle. On voit bien les traces des
         éboulements que le tremblement de terre a
         provoqué. Ensuite, la montagne
         s'écarte de la route pour laisser un espace large qui
         ressemble à un paysage lunaire. Ce n'est que de temps
         en temps que le soleil arrive à percer la brume qui
         nous accompagne depuis Tocopilla. De temps en temps, en bord
         de mer, des ensembles de cabanes en contre-plaqué,
         semblent être là pour les vacances : quelle
         tristesse. Après 80 Km, oh surprise, une douane, car
         après c'est la zone franche. Arrivés à
         Iquique, la station Copec n'accepte pas que nous
         stationnions chez elle. Par contre, l'Holiday Inn Express
         accepte que nous passions la nuit sur son parking
         privé et fermé et tout ça gratuitement.
         Soirée calme. Etape à
         Iquique | 
|  | Départ de
         IquiqueAvant de quitter
         Iquique, nous faisons un tour à la zone franche
         (ZOFRI) et ses quelques 400 boutiques
. Effectivement
         il y a des choses vraiment intéressantes et nous
         faisons quelques achats. Nous quittons Iquique par la route
         16 qui monte très rapidement vers les 1000
         mètres et rejoint la route 5 au bout de 50 Km
         environ. La route est bonne si on excepte ici ou là
         quelques rares trous profonds. 
Au départ vision des quartiers "arrières" de
         Iquique occupés par des baraquements de fortune,
         favelas locales. Ensuite, paysages arides et ça
         durera jusqu'à Arica. Véritables paysages
         lunaires, si on excepte 2 petites zones avec un peu de
         verdure, c'est le désert intégral, majestueux
         avec des monts, des canyons, des vallées, des
         montées et descentes. Pendant 100 Km on croise aux
         environs de 1100 mètres d'altitude. Puis descente
         vers Cuya et remontée à 1250 mètres
         avant de redescendre sur Arica. Tout le long de la route
         aujourd'hui, on a vu tous les endroits (une bonne douzaine)
         où la route avait été coupée par
         les éboulements dus au tremblement de terre.
         Arrivés à Arica, nous allons demander à
         l'hôtel Arica de nous autoriser à nous poser
         sur son parking, ce qu'ils acceptent très gentiment.
         Nous sommes à 1 Km au sud de la ville en bord de mer. Etape à
         Arica | 
|  | Départ de
         AricaNous quittons le
         parking de l'hôtel après une très bonne
         nuit. Nous avions comme "voisine de parking" une voiture
         Toyota de Chine et d'après toutes ses inscriptions,
         nous en déduisons qu'ils font le tour du monde en
         faisant étape dans les hôtels. Sortie sans
         problème du Chili, seule particularité de
         cette sortie, il faut acheter un formulaire à 0,6 €
         qui sert à dresser la liste des passagers. Ensuite ce
         formulaire sert de liaison jusqu'à l'entrée du
         Pérou. L'entrée au Pérou, un peu plus
         loin est plus longue (un peu plus d'1 heure pour les
         différentes démarches). Mais oh joie ! on ne
         nous demande pas le Carnet de Passage en Douane
 ouf !
         (cela nous aurait posé des problèmes par
         rapport à sa limite de validité). Cette
         arrivée au Pérou, au milieu d'un désert
         de sable jusqu'à Tacna, ainsi que la ville de Tacna
         nous rappelle un peu l'Afrique du Nord. Il y a même
         une jolie mosquée à l'entrée.
         Arrêt à Internet et pour déjeuner
         après avoir fait le plein (ici on mesure en galons !)
         Ensuite, la route vers Moquegua monte rapidement, par grands
         lacets à flanc de montagnes très belles et
         arides ; on atteint 4700 mètres. Nous
         renonçons à prendre la piste qui nous aurait
         conduit directement à Puno et préférons
         continuer sur la route de Desaguadero qui est toujours
         belle. Le coucher de soleil illumine ce paysage aride de
         pourpre, c'est un pur émerveillement. 
Au péage nous demandons à des policiers
         où nous pouvons passer la nuit. Ils nous indiquent le
         poste du police du prochain village et nous demandent des
         cigarettes. Au village, après consultation du chef,
         un policier nous fait garer dans la cour du petit
         commissariat. On met de l'antigel dans le gasoil car il fait
         très froid et ça risque de geler cette nuit.
         Un plat de spaghettis et nous nous glissons sous les
         couvertures car il commence à faire froid dans
         Prosper. Etape à Mazo
         Cruz (Pérou) | 
| La suite sur le è Récit
         Pérou | 

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